Hospitalisé fin août 2020 à Berlin pour un empoisonnement présumé, commandité selon lui par Vladimir Poutine, l'opposant russe Alexeï Navalny retourne en Russie mi-janvier après sa convalescence en Allemagne. Placé en détention pour avoir violé les conditions de son contrôle judiciaire, il est condamné à trois ans de prison début février. Un verdict qui tombe quelques jours à peine après la diffusion, rapidement virale, d'une enquête anti-corruption visant le leader du Kremlin et le "palais" dont il se serait doté sur les bords de la mer Noire. Des allégations contestées par Poutine mais qui ont renforcé la détermination des partisans de Navalny, qui manifestent depuis pour réclamer la libération de leur meneur.