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Variole du singe : l'OMS pourrait déclarer une "urgence de santé publique internationale"

TG
Publié le 14 juin 2022 à 22h59

Source : 24H PUJADAS, L'info en questions

L'OMS convoquera une réunion la semaine prochaine pour évaluer si la variole du singe représente une "urgence de santé publique de portée internationale".
La maladie est présente dans près de 40 pays.

La variole du singe se répand comme une trainée de poudre. Moins d'une semaine après avoir appelé les États à "contrôler la flambée", le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a jugé mardi l'extension de l'épidémie "inhabituelle et préoccupante". Le patron de l'OMS va ainsi convoquer une réunion la semaine prochaine pour évaluer si ce virus représente une "urgence de santé publique de portée internationale".

"La situation nécessite une réponse coordonnée", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse, annonçant la convocation le 23 juin du comité d'urgence de l'OMS. Depuis début mai, plus de 1.600 cas confirmés ont été signalés dans 39 pays, dont 32 où la maladie n'est pas endémique - et où aucun décès n'a encore été recensé. Circulant d'ordinaire en Afrique centrale et de l'Ouest, le virus est présent en Europe, en Australie, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.

Vers un changement du nom du virus ?

Comptant sur l'aide d'experts internationaux pour "mieux comprendre" la variole du singe, l'OMS réfléchit également à "changer le nom du virus", a indiqué le Dr Tedros, promettant "des annonces dès que possible" sur ce point. La priorité reste néanmoins "d'aider les pays à contenir la transmission et à stopper l'épidémie" par des moyens "éprouvés" comme "la surveillance, la recherche des contacts et l'isolement des patients infectés", a-t-il rappelé.

L'OMS a par ailleurs tempéré l'ardeur croissante pour les vaccins antivarioliques, alors que la Commission européenne a annoncé mardi un contrat avec le laboratoire danois Bavarian Nordic pour la fourniture de plus de 100.000 doses. Les États-Unis, qui misent pour leur part sur la vaccination des cas contacts, ont aussi acheté plus de 300.000 doses de ce sérum, pour compléter leur stock de 100 millions d'unités d'un autre vaccin du français Sanofi.

Une vaccination "de masse" n'est pas recommandée à ce stade, a estimé l'OMS dans des directives provisoires publiées mardi, soulignant que "toute décision d'utiliser ou non des vaccins doit être prise (...) sur la base d'une évaluation des risques et des avantages, au cas par cas".


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