TENDANCES - Entre bizness et divertissement chaque semaine, Ronan Chastellier prévoit l'avenir de la conso, les succès… et les bugs !
Il n’y a pas que les jeunes diplômés ou les très hauts revenus qui sont tentés par l’expatriation. Selon un récent sondage réalisé par Opinion Way, le phénomène touche un Français de plus de 60 ans sur trois. Les néo–aventuriers à la recherche d’exotisme et de conditions de vie plus décontractées sont des séniors.
Le fisc et le climat comme motivations
Des considérations climatiques et fiscales les poussent majoritairement vers le Portugal, l’Espagne et le Maroc. Des destinations pas trop éloignées car c’est "à moitié" que les séniors veulent partir. Avec l’idée qu’ils peuvent revenir si çà leur chante, à l’inverse des candidats "Jeunes" au départ, qui eux font le choix de la touche F5, qui veulent pour ainsi dire "tout plaquer".
On s’en doute, les plus de 50 ans, ne sont en fait pas dans l’expérimentation créative ou l’impulsion fougueuse. Ils veulent des garanties, une possibilité de come–back. Partir à l’étranger, c’est une décision qu’ils ne prennent pas à la légère.
La famille et les amis, freins au départ
Ce qui les freine, c’est d’abord "d’être loin de leurs enfants et petits enfants" (58%) et aussi une raison de pure prudence qui est de "ne pas bénéficier d’un système de santé de qualité" (33%). "Etre loin des amis" (19%) semble important mais pas décisif. Viennent ensuite un mélange de raisons psychos et pratiques, en gros c’est l’arrachement à un système familier, à des habitudes. La nostalgie de la France (17%), la part de risque lié à l’âge (10%) les pousse aussi à rester.
S’installer à l’étranger pour un senior, c’est très tentant mais cela reste une décision complexe. C’est pourquoi "Mysilverway", "le spécialiste de la retraite à l’étranger", le premier à délivrer des conseils sur mesure et des solutions aux petits oignons à cette clientèle minutieuse, devrait sans doute récupérer des contingents entiers de candidats en quête de villégiature ensoleillée.