ZOOM - Notre pays compte 450 variétés de pomme de terre. Peu de gens le savent, mais la loi interdit formellement aux producteurs de les mélanger au moment de leur mise en sacs. Pourtant, ils sont nombreux à le faire, en toute illégalité donc.
Chaque année, nous mangeons chacun en moyenne 30 kilos de pommes de terre : en purée, en gratin, en frites ou à la sarladaise, les possibilités sont multiples. Et il y a de quoi faire, puisque la France compte 450 variétés de pommes de terre.
Si le succès de la pomme de terre n’est plus à démontrer, ce qu’on ignore, en revanche, c’est qu’un loi interdit formellement au producteur de mélanger les variétés au moment de leur mise en filet. Pourtant, nombreux le font, pour des raisons économiques : envie de liquider un stock, combler la faiblesse d’une production… Les raisons sont diverses, et il est difficile de s’en rendre compte, puisque certaines variétés de pomme de terre se ressemblent énormément, à l’instar de la Bintje, qui ressemble à s’y méprendre à une Charlotte ou une Amandine.
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C’est ce qu’on appelle "la fraude à la patate" ou encore "l’arnaque à la pomme de terre". Une fraude qui peut coûter jusqu’à 10.000 euros d’amende.
Pour en savoir plus, nos caméras se sont posées dans un laboratoire spécialisé, où travaillent des agents de la répression des fraudes, chargés d’analyser les jus des pommes de terre des filets. « Il y a souvent des soucis, nous confirme Jery Bronsard, responsable du service commun du laboratoire de Lille. On découvre régulièrement qu’une variété a été remplacée par une autre ».