Depuis la crise sanitaire, le paiement par carte bancaire s'est généralisé.On l'effectue même pour de toutes petites sommes.Paiement sans contact ou CB, les commerçants n'y sont pas toujours gagnants, mais s'adaptent.
Dans le centre-ville de Clermont-Ferrand, en se baladant de terrasse en terrasse, notre équipe est tombée sur une espèce en voie de disparition : le porte-monnaie. Avec la crise sanitaire, les paiements dématérialisés ont connu une augmentation importante. Certains commerçants s'adaptent donc aux habitudes de leurs clients, notamment des plus jeunes, comme on le constate dans le reportage de TF1 à retrouver en tête de cet article.
Le liquide fait de la résistance
Selon la Banque de France, un paiement sur deux est encore effectué en espèces, souvent pour des raisons pratiques, mais parfois psychologiques. L'arrivée des nouvelles technologies rapides et pratiques se confirme même au coin de la rue. Exemple, devant un vendeur de café ambulant, habitué à accepter les cartes ou les paiements par smartphones, quelle que soit la somme. Toujours est-il que ces transactions par carte ont un coût pour un commerçant. Entre la location du terminal, l'abonnement et la taxe bancaire sur chaque paiement, c’est près de 500 euros de manque à gagner chaque année.
Parfois, les distributeurs de billets sont carrément supprimés. C'est souvent le cas dans le département voisin de l'Allier. À Trébons, le distributeur le plus proche est à dix kilomètres, et l'unique commerce multiservice du village est aussi devenu un point de retrait.
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