ARGENT - Pour son premier jour de cotation à la Bourse de Paris ce jeudi, le titre de la Française des Jeux, introduit à 19,9 euros, a clôturé à 22,7 euros, soit une hausse de 14%. Les petits actionnaires ont-ils alors intérêt à vendre ou à garder leurs actions ? Explications.
À peine introduite en Bourse jeudi matin, l'action de la Française des Jeux s'est immédiatement envolée à presque 23 euros. Elle a finalement terminé cette première séance à à 22,70 euros, soit une hausse de 14,07%. Cela valorise désormais le groupe dans son ensemble à 4,3 milliards d'euros.
Au total, plus de 500.000 Français ont été séduits par la privatisation de l'entreprise et ont acheté ses titres - de son côté, l'État, qui détenait 72% de la FDJ, n'en possède plus que 21%. Face à la flambée du cours, les petits porteurs ont-ils désormais intérêt à vendre rapidement ? Certains l'ont fait dès jeudi, d'autres hésitent encore, d'autant que ceux qui garderont le titre dix-huit mois se verront offrir une action pour dix achetées.
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De leur côté, les analystes soulignent, pour le court terme, que beaucoup d’actionnaires n’ont pas obtenu toutes les actions qu’ils souhaitaient lors de la période de souscription. "Résultat : les institutionnels vont vouloir compléter leur ligne, tout comme les particuliers. Cela veut dire que dans les dix-quinze premiers jours, le titre va continuer de grimper", explique à TF1 Véronique Guisquet-Cordoliani, secrétaire général de la Fédération des Investisseurs Individuels et des Clubs d'investissement (F2IC).
Sur le long terme, les observateurs du marché rappellent que le rendement attendu est de 4%.