Soldes d'été : pour éviter les achats compulsifs, adoptez la méthode "BISOU"

Publié le 12 janvier 2023 à 10h47, mis à jour le 28 juin 2023 à 18h43

Source : JT 13h Semaine

Les soldes d'été ont débuté ce mercredi 28 juin dans un contexte d'inflation.
Pour éviter les achats non essentiels, voici une méthode efficace et facile, mise au point par deux Françaises.

Certes, les budgets sont davantage contraints dans le contexte d'inflation. Mais il reste tentant de profiter des bonnes affaires lors des soldes d'été ouverts ce mercredi 28 juin. Bons plans et promotions à tout-va pousseront irrémédiablement certains à faire des achats loin d'être essentiels. Pour éviter ces dépenses compulsives, la méthode "BISOU" peut se révéler bien utile. Marie Duboin, co-auteure du livre J’arrête de (sur)consommer (aux éditions Eyrolles, 2017), a mis au point avec Herveline Giraudeau cette "formule magique" qui permet de ne pas succomber aux sirènes du marketing. "L’idée, c’est d’avoir un moyen mnémotechnique dans sa besace. Chaque lettre correspond à une question à se poser", nous explique-t-elle. Découvrez ci-dessous cette technique.

"B" comme "besoin"

Bien souvent, l’achat répond à un besoin psychoaffectif, rappelle Marie Duboin. "On appelle ça l’effet doudou. Cela peut être un besoin de réconfort, de se conformer ou de faire plaisir à quelqu’un. L’achat d’un vêtement en pensant qu’il va nous donner confiance en soi, par exemple. Le marketing est très fort pour cela, car il stimule notre fibre émotionnelle", détaille notre experte. D'où la question : à quel besoin cet achat répond-il chez moi ? "C’est une sorte d’introspection qui permet, dans bien des cas, de reprendre le contrôle et d'éviter un achat compulsif", souligne-t-elle.  

"I" comme "immédiat"

Aujourd’hui, tout est mis en œuvre pour nous faire passer à l’acte d’achat, et le plus vite possible. Pour éviter la tentation, Marie Duboin recommande de lister ses envies d’achat. "Généralement, au bout de quinze jours, si ce n’est pas un achat vital, on se rend compte qu’on peut tout à fait se débrouiller sans lui. Et, dans trois cas sur quatre, l’envie n’est plus là. Le simple fait de différer ses pulsions d’achat, ça fait plus de la moitié du boulot."

"S" comme "semblable"

Autrement-dit, est-ce que j’ai déjà quelque chose de similaire qui pourrait faire l’affaire et aussi, est-ce qu’il y a un autre moyen d’avoir cet objet qu’en l’achetant neuf ? "On peut aussi l’acquérir d’occasion, le louer, se le faire prêter ou encore le fabriquer. C’est vrai pour les vêtements, mais aussi pour les meubles, les objets déco ou encore les appareils électroménagers", souligne Marie Duboin.

"O" comme "origine"

Cela consiste à s’interroger sur les conditions dans lesquelles le produit a été fabriqué. "Avec quel matériel est-il conçu, est-ce que ça pollue ? La question de l’origine de l’objet se pose aussi. Vient-il de l’autre bout du monde et a-t-il été confectionné dans des conditions éthiques, humaines ou animales ?", énumère Marie Duboin. "Évidemment, ça coûte parfois un peu plus cher. Mais en appliquant la méthode 'bisou', on possède moins aussi naturellement", ajoute-t-elle.

"U" comme "utile"

Tout simplement, est-ce que cet achat va m’être utile ? "Tout le monde a une vision un peu subjective ce qui est utile ou ne l’est pas. La vraie question qu’il faut se poser, c’est : ‘Est-ce que ça va vraiment impacter de manière positive mon quotidien ? Et pas seulement lorsque je l’utiliserai une fois dans l’année. Il y a des objets qui impactent positivement notre quotidien justement parce qu’ils nous changent la vie", souligne Marie Duboin. 


Matthieu DELACHARLERY

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