Le gouvernement souhaite inciter les Français à abandonner les voitures les plus polluantes.Un malus et un bonus étaient déjà appliqués sur les achats de véhicules neufs, en fonction de leur poids et de la quantité émise de CO2.Ce barème vient d'être durci pour les moteurs thermiques.
Chez le concessionnaire visité par notre équipe, on refait les comptes, comme on le voit dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Dans quelques semaines, le prix d'une des voitures les plus populaires et les plus abordables, la Dacia Sandero, vendue aujourd'hui à 12.000 euros, va un peu augmenter. En effet, dès janvier prochain seuls les véhicules thermiques pesant moins de 1,6 tonne, et émettant moins de 118 grammes de CO2 par kilomètre éviteront le malus.
Les "petits modèles" plus épargnés
Certains petits modèles ne seront plus épargnés : cela coûtera 50 euros de plus pour une Renault Clio, 100 euros pour une Peugeot 208 ou pour la Dacia Sandero. Et cela grimpe encore un peu plus pour la Peugeot 3008, un SUV : 360 euros. Pour les clients rencontrés chez le concessionnaire de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), pas question pour autant de passer à l'électrique, jugé "trop cher" et "pas encore au point".
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C'est pourtant l'objectif affiché par le gouvernement : ces malus écologiques renforcés se veulent incitatifs pour passer à des véhicules moins polluants. Pour certains experts, cela commence tout de même à faire beaucoup de contraintes sur le thermique. Autre avantage immédiat pour les caisses de l'État : les malus perçus, estimés à 500 millions d'euros, viendront en partie compenser les bonus proposés pour l'achat de véhicules électriques.