Comment économiser l’eau utilisée pour le jardin ?

par TF1 Info Supplément
Publié le 21 mars 2022 à 8h30, mis à jour le 2 novembre 2022 à 10h42
Comment économiser l’eau utilisée pour le jardin ?
Source : iStock

L’eau est une denrée précieuse et l’économiser devient primordial.
Avec des nappes phréatiques en baisse et les sécheresses qui se succèdent, l’utilisation de l’eau doit devenir responsable, notamment dans le jardin.
Il existe des moyens parfois simples pour économiser cette eau.

Le jardin, encore plus s’il est pourvu d’un potager, est un grand consommateur d’eau, notamment en période chaude. Si les plantes, les fleurs et les légumes en ont un besoin vital, l’eau peut être utilisée de manière écoresponsable. Jardiner devient ainsi un acte citoyen. D’autant qu’en faisant attention à sa consommation d’eau, on peut faire de grosses économies de temps, mais aussi d’argent. Voici donc quelques conseils pour sauvegarder cette ressource devenue de plus en plus précieuse.

Il faut savoir que tous les légumes du potager n’ont pas un besoin équivalent en eau, certains se débrouillent même très bien avec peu d’eau. On pense notamment aux légumineuses comme les haricots, les fèves, les pois, qui poussent très facilement. Les asperges, carottes, pommes de terre sont également peu gourmandes en eau. En revanche, les tomates, les aubergines ou les courges sont très exigeantes, de même que les salades ou les choux. Si vous souhaitez cultiver des laitues, optez pour la batavia. Cette catégorie n’a pas besoin d’être beaucoup arrosée. Côté herbes aromatiques, la sauge ou le thym ne périront pas sans eau puisqu’ils sont très résistants, même en cas de sécheresse.

Limiter l’évaporation

Avoir une piscine dans son jardin est appréciable. Gourmande en eau, il convient de la couvrir la nuit, car l’eau s’évapore. Du côté du potager, quelques gestes qui permettent de réduire cette évaporation : il faut penser à biner les parcelles cultivées après une période de pluie pour garder l’humidité. Le paillage protège la terre du froid, mais aussi des rayons du soleil, qui assèchent la terre et accélèrent l’évaporation.

L’arrosage en question

Le goutte-à-goutte est la technique à privilégier pour arroser ses cultures. On apporte de l’eau aux plantes et légumes via un réseau de tuyaux et on arrose des points précis, au goutte-à-goutte, et l’eau s’infiltre jusqu’aux racines. Ce système a également l’avantage d’être beaucoup moins agressif puisque les végétaux sont alimentés à basse pression. Ce type d’arrosage localisé permet d’économiser 70 % d’eau et évite les corvées de désherbage puisqu’il est localisé sur la plante.

Les rétenteurs et la récupération de l’eau de pluie

On n’y pense pas souvent, mais installer des petits cristaux en copolymère acrylamide dans le sol permet de moins arroser. En effet, ces grains d’eau sont capables de se gonfler d’eau et se gorgent grâce aux pluies et aux arrosages. Quand l’eau manque, comme lors des périodes sèches, ils se libèrent et peuvent nourrir ainsi les terres. Ils sont efficaces pendant quatre ans, minimum. Une bonne alternative à l’arrosage.

Enfin, le récupérateur d’eau de pluie est un accessoire indispensable pour les jardiniers soucieux de l’environnement. Il s’installe au bout d’une gouttière et permet de récupérer et stocker les eaux pluviales. Vous pourrez ensuite arroser vos plantes sans utiliser l’eau du robinet. 


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