EN DIRECT - Carburants : un retour à la normale prévu "dans le courant" de la semaine prochaine, selon E.Macron

Publié le 12 octobre 2022 à 6h55, mis à jour le 13 octobre 2022 à 0h14

Source : JT 20h Semaine

La CGT de TotalEnergies est restée inflexible mercredi sur l'ouverture de négociations salariales "sans conditions".
Le syndicat a rencontré pour la première fois la direction du groupe.
Suivez les dernières informations sur la pénurie de carburants.

Ce live est à présent terminé. 

LES LIVRAISONS TOUJOURS BLOQUÉES


Les grévistes salariés de TotalEnergies ont refusé "catégoriquement" la demande de la direction de reprendre les livraisons de carburants jeudi matin à 05 h 00 comme condition préalable à l'ouverture de négociations salariales dans la foulée à 08 h 00, a annoncé mercredi soir la CGT au terme d'une nouvelle réunion au siège du groupe.


"On a consulté les grévistes et c'est un refus catégorique massif, ils (les salariés) ne veulent pas de cette exigence pour négocier", a déclaré à l'AFP Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe à l'issue de la réunion à La Défense. TotalEnergies a de son côté confirmé à l'AFP "l'issue négative des discussions de la nuit", sans plus de commentaires.

BOUCHES-DU-RHÔNE


La préfète de police des Bouches-du-Rhône a pris, en accord avec le préfet, un arrêté réquisitionnant certaines stations-service du département pour l’approvisionnement de services prioritaires, tels que les véhicules de secours et de police entre 6 heures du matin et midi.

MACRON : "JE SUIS POUR LE DIALOGUE SOCIAL"


Face aux blocages dans les différentes raffineries à travers l'Hexagone, Emmanuel Macron a affirmé qu'il souhaitait que la situation se débloque le plus rapidement possible.


"Je suis pour le dialogue social, jamais pour le blocage. J'ai une pensée pour l'ensemble de nos compatriotes qui font la queue au milieu de la nuit pour trouver de l'essence. Mais je le dis très clairement, si le dialogue social n'aboutit pas dans les prochaines heures, nous réquisitionnerons

RÉQUISITION


Emmanuel Macron est revenu sur la réquisition de quatre salariés grévistes d'ExxonMobil pour les journées de mercredi et de jeudi, sur le site de Port-Jérôme-Gravenchon.


"La Première ministre a pris une décision de réquisition. Il fallait le faire, on ne peut pas laisser le pays bloqué car quelques personnes veulent aller plus loin", a déclaré le président.

UN RETOUR À LA NORMALE "DANS LE COURANT DE LA SEMAINE QUI VIENT", SELON MACRON


Invité sur France 2, le président de la République Emmanuel Macron s'est exprimé sur la pénurie de carburants en France. D'après le chef d'État, un retour à la normale devrait avoir lieu "dans le courant de la semaine qui vient".

MARTINEZ : "NOUS IRONS EN RÉFÉRÉ"


Présent sur le site de Port-Jérôme-Gravenchon, où 4 salariés d'ExxonMobil ont été réquisitionnés pour permettre le fonctionnement du dépôt normand, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a commenté la décision du gouvernement, qui a décidé de réquisitionner des salariés grévistes. "Nous sommes aux côtés des salariés pour les défendre. Nous irons en référé pour soutenir tous les salariés qui sont réquisitionnés sur la base du droit international", a-t-il déclaré.

CES PROFESSIONS EN TENSION


Les problèmes d'approvisionnement de carburants impactent de nombreux secteurs économiques. Du côté des éboueurs, les différentes entreprises qui collectent les déchets pour le compte des collectivités ont des stocks privés. Dans certaines régions cependant, les cuves seront bientôt vides.

MARTINEZ : "UNE GRÈVE PLUS QUE LÉGITIME"


Ce mardi soir, Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, est sur le site de Port-Jérôme-Gravenchon, où 4 salariés d'ExxonMobil ont été réquisitionnés pour permettre le fonctionnement du dépôt normand. "C'est absolument scandaleux", a dénoncé le syndicaliste, rappelant la condamnation dont avait écopé la France en 2010. "Leur grève est plus que légitime quand on voit les profits des entreprises pétrolières depuis quelques années", a déclaré Philippe Martinez. 

ARRÊTÉ PRÉFECTORAL


Le ministère de la Transition énergétique nous apporte quelques précisions ce soir. L’arrêté préfectoral, signé par le préfet de la région Normandie, a été pris dans le but de contribuer à l'approvisionnement de la région Ile-de-France, alimentée par un oléoduc depuis le dépôt de Port-Jérôme.

RÉQUISITIONS DE SALARIÉS


Quatre salariés du dépôt d'ExxonMobil à Gravenchon sont réquisitionnés pour les journées de mercredi et de jeudi.

RENCONTRE CGT/TOTALENERGIES


À l'issue de la première rencontre entre la CGT et la direction de TotalEnergies, Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe, a déclaré que la direction de l'entreprise "ne parle plus de levée de la grève mais simplement d’une reprise des livraisons de produits"

VAL-DE-MARNE


Le préfet du Val-de-Marne a annoncé l'interdiction de la vente et d'achat d'essence aux propriétaires d'un jerrican. Les individus disposant d'un véhicule de sécurité ou d'urgence bénéficieront de files prioritaires pour bénéficier de carburant.

FORCE OUVRIÈRE


Le syndicat Force Ouvrière a annoncé rejoindre le mouvement de grève initié par la CGT.

ARRÊTÉS DE RÉQUISITION


Face à la pénurie de carburants, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé qu'elle demandait aux préfets "la procédure de réquisition" de salariés grévistes. Les syndicats n'écartent pas l'idée d'aller au tribunal pour casser les arrêtés. Ont-ils une chance ?

GRÈVE RECONDUITE


Les salariés d’ExxonMobil de Port-Jérôme votent la poursuite de la grève jusqu’à 22h ce soir. 

"PÉNURIE"


Il y a encore une semaine, le porte-parole du gouvernement assurait qu'il n'y avait pas de pénurie dans les stations-services françaises. Ce mercredi, les premières réquisitions ont été décidées pour débloquer la situation. En l'espace de sept jours, le gouvernement, sous le feu des critiques pour son inaction et sa négation du problème, a largement évolué.

LFI AVEC LES GRÉVISTES


La députée LFI Mathilde Panot, présidente de son groupe à l'Assemblée, a rejoint les grévistes qui bloquent actuellement la raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon en Seine-Maritime, où une assemblée générale doit se tenir.

LA CGT ÉTEND LA GRÈVE AU NUCLÉAIRE 


La maintenance de cinq réacteurs nucléaires est actuellement à l'arrêt à cause d'un mouvement de grève. La FNME-CGT, le syndicat à l'origine du mouvement, indique soutenir la grève en cours chez les salariés des raffineries.

RENDEZ-VOUS ENTRE SYNDICATS ET TOTALENERGIES 


TotalEnergies a annoncé mercredi qu'il allait recevoir individuellement les syndicats représentatifs du groupe pétrolier, y compris la CGT. Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité européen TotalEnergies Europe, a déclaré depuis le siège du groupe à La Défense qu'il acceptait ce premier rendez-vous. 


Initialement, TotalEnergies avait proposé de réunir mercredi les quatre syndicats collectivement, sauf la CGT à moins qu'elle ne lève la grève qui touche les quatre raffineries du groupe, mais deux d'entre eux avaient refusé sans la participation de la CGT. 

RENDEZ-VOUS ENTRE SYNDICATS ET TOTALENERGIES 


TotalEnergies a annoncé mercredi qu'il allait recevoir individuellement les syndicats représentatifs du groupe pétrolier, y compris la CGT. Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité européen TotalEnergies Europe, a déclaré depuis le siège du groupe à La Défense qu'il acceptait ce premier rendez-vous. 


Initialement, TotalEnergies avait proposé de réunir mercredi les quatre syndicats collectivement, sauf la CGT à moins qu'elle ne lève la grève qui touche les quatre raffineries du groupe, mais deux d'entre eux avaient refusé sans la participation de la CGT. 

RENDEZ-VOUS ENTRE SYNDICATS ET TOTALENERGIES 


TotalEnergies a annoncé mercredi qu'il allait recevoir individuellement les syndicats représentatifs du groupe pétrolier, y compris la CGT. Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité européen TotalEnergies Europe, a déclaré depuis le siège du groupe à La Défense qu'il acceptait ce premier rendez-vous. 


Initialement, TotalEnergies avait proposé de réunir mercredi les quatre syndicats collectivement, sauf la CGT à moins qu'elle ne lève la grève qui touche les quatre raffineries du groupe, mais deux d'entre eux avaient refusé sans la participation de la CGT. 

ÉCONOMIES AU VOLANT


En attendant que l'essence revienne dans les pompes, comment économiser du carburant au volant ?

UNE AMÉLIORATION ATTENDUE "DANS LES PROCHAINS JOURS"


Le porte-parole du gouvernement est revenu, à l'issue du Conseil des ministres, sur les décisions prises pour tenter de résoudre les tensions liées à la grève dans les dépôts et raffineries. Il assure qu'une amélioration devrait être perceptible dans les jours qui viennent.

DU MIEUX DANS QUEL DÉLAI ?


"Ça ne se fera pas en une heure, en revanche, ça va aller vite", assure Olivier Véran, ce mercredi après que le gouvernement a lancé  une première réquisition de salariés grévistes pour débloquer le dépôt de carburant de la raffinerie normande d'Esso-ExxonMobil afin d'alimenter un réseau de stations-service de plus en plus à sec. "Dans les prochains jours, là, vous allez avoir une amélioration très sensible", déclare le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. "Pour qu'un retour à la normale complet puisse arriver, ça peut prendre plusieurs jours, mais là, ça va baisser le niveau de tension très fortement pour les Français", espère Olivier Véran. 

VERAN FAIT LE POINT SUR LES REQUISITIONS


"L'impact de ce conflit social est devenu insupportable pour de trop nombreux Français", reconnaît le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à l'issue du Conseil des ministres, qui assure que le gouvernement cherche à le limiter au maximum. 


"Oui au dialogue social, oui à la continuité des services publics et privés dans notre pays, oui à la tranquillité des Français", a-t-il ajouté, alors que le gouvernement a entrepris le déblocage du dépôt de Port-Jérôme et suit la situation à celui de Dunkerque. Dans ce dernier, la CGT a accepté de participer aux négociations, le gouvernement attend donc de voir si le déblocage pourra avoir lieu à l'issue ; si non il pourrait intervenir. "On agit avec tact et mesure, quand le dialogue social n'est pas respecté ou les conséquences trop lourdes pour les habitants", a indiqué le porte-parole.

PLANS B


Comment faire pour se déplacer, aller au travail alors que les carburants ont disparu dans un tiers des stations-service ? Location de voitures ou de scooter électrique, covoiturage, trajet en autocar... Nous avons testé toutes les solutions.

JERRICANS INTERDITS


Les automobilistes risquent la panne sèche, y compris dans les files d'attente interminables pour accéder à une station. Dans ce cas précis, est-il possible de se ravitailler grâce à un jerrican, dont l'usage est visé par un arrêté national d'interdiction ?

APPEL A LA "GRÈVE GÉNÉRALE"


La députée écologiste Sandrine Rousseau appelle à "la grève générale", espérant que le mouvement de grève dans les raffineries et dépôts de carburants chez TotalEnergies et ExxonMobil provoque une "étincelle". 


"J'espère que ce sera l'étincelle qui déclenchera un mouvement de grève générale parce que la colère dans le pays est telle que je pense qu'il y a vraiment matière à bloquer et à changer les politiques libérales qui sont mises en place par le gouvernement", a déclaré la députée EELV de Paris à franceinfo.  

PANNE SÈCHE 


En cas de panne sèche, est-il possible de chercher de l'essence avec un jerrican ? Pouvez-vous abandonner votre voiture sans carburant au bord de la route ? Cette pénurie peut-elle justifier un retard au bureau ? On fait le point.

RÉQUISITION DES PERSONNELS CHEZ EXXONMOBIL


Le gouvernement lance la réquisition des personnels au dépôt ExxonMobil de Gravenchon-Port-Jérôme, selon nos informations. 


Alors que l’activité aux expéditions avait repris hier après-midi, à 14h, celle-ci était de nouveau perturbée de 22 heures, hier soir, à 6 heures ce matin. L'arrêté préfectoral qui ordonnera la réquisition entrera en vigueur dans la journée. 


Les quelques grévistes indispensables au déblocage du carburant des cuves devraient donc se voir contraints de venir travailler, sous peine de sanctions pénales.

 

5000 EUROS PAR MOIS, VRAIMENT ? 


Au cœur des négociations entre les grands groupes et les syndicats : le salaire des salariés grévistes des raffineries. TotalEnergies a dévoilé dimanche que la rémunération mensuelle moyenne d'un opérateur est de 5000 euros par mois. La CGT répond qu'elle est en réalité de 3300 euros, primes comprises. On a voulu y voir plus clair dans cette bataille des chiffres.

À QUAND UN RETOUR A LA NORMALE ?


Les réquisitions annoncées par le gouvernement vont servir aux professions prioritaires, donc il ne faudra pas compter sur un retour à la normale. Ce n'est qu'à partir du moment où un accord sera trouvé entre les groupes pétroliers et les syndicats, que la situation pourra se débloquer. 


Il faudra alors compter "deux à trois" jours pour aller récupérer les carburants en stocks et les livrer dans les stations essence, nous explique Jade Partouche dans "LCI vous répond".  

Réquisitions du personnel : quand pourra-t-on faire le plein ?Source : TF1 Info

RÉUNION DE CONCERTATION ENTRE TOTAL ET LES SYNDICATS


"On ne négociera pas les salaires chez TotalEnergies sans la CGT", prévient le coordinateur de la CFDT, Geoffrey Caillon sur Franceinfo. Il participera à la réunion de "concertation" organisée par Total. "Ce qu'on souhaite, c'est qu'on soit tus autour d'une table et qu'on trouve un compromis", rappelle-t-il. 

ERIC CIOTTI 


 Le député LR des Alpes-Maritimes estime sur Europe 1 qu'il faut de la "fermeté, de l'autorité" face au blocage des raffineries. "Il en va de la liberté de chaque citoyen, plaide-t-il. 

SIX RAFFINERIES SUR HUIT TOUJOURS EN GRÈVE 


Les salariés de la raffinerie normande d'Esso-ExxonMobil ont voté ce mercredi la reconduction pour leur 23e jour de grève. Chez TotalEnergies, le mouvement aussi est reconduit sur l'ensemble des sites déjà impliqués dans le mouvement. Les syndicats dénoncent une atteinte au "droit à la grève", en réaction à la menace de réquisition brandie mardi par le gouvernement.

LES RÉQUISITIONS, UNE "ATTEINTE AU DROIT DE GRÈVE"


Les syndicalistes de la CGT ne craignent pas les réquisitions annoncées par le gouvernement mardi. Sur le site d'Esso-ExxonMobil, en Normandie, un syndicaliste dénonce plutôt là une "atteinte au droit de grève" de la part de l'État. Il annonce que la CGT déposera un référé devant le tribunal pour "chaque réquisition de gréviste par l'État", annonce-t-il au micro de LCI.

Grève reconduite chez ExxonMobilSource : TF1 Info

Urgent

GRÈVE RECONDUITE CHEZ TOTALENERGIES 


Les salariés ont voté la reconduction de la grève chez TotalEnergies, pour l'ensemble des sites dans le mouvement.


La raffinerie de Normandie, près du Havre, le dépôt de carburant de Flandres, près de Dunkerque, la "bio-raffinerie" de La Mède (Bouches-du-Rhône) et la raffinerie de Feyzin ont voté la reconduction "et la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) est entrée dans le mouvement" comme annoncé la veille, a indiqué à l'AFP Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe.

4 RAFFINERIES BLOQUÉES 


Le gouvernement a annoncé, ce mardi, des réquisitions pour débloquer les raffineries en grève. Malgré des ouvertures dans les discussions, le mouvement se poursuit. Une quatrième raffinerie française, celle de TotalEnergies à Donges, va rejoindre la grève mercredi.

GRÈVE RECONDUITE CHEZ EXXONMOBIL 


Les salariés ont voté la reconduction de la grève ce mercredi à 6 heures chez Esso-ExxonMobil en Normandie, malgré la menace d'une réquisition. Le mouvement est reconduit jusqu'à l'arrivée des prochains salariés grévistes sur le piquet de grève, à 14 heures.

MESURES DE RÉQUISITION 


Le gouvernement a annoncé hier des mesures de réquisition pour débloquer les dépôts de carburants du groupe Esso-ExxonMobil si la grève, qui paralyse aussi les installations de TotalEnergies, devait être reconduite. 


Dans l’hémicycle, Elisabeth Borne a souhaité souligner la portée de l’accord intervenu lundi chez Esso-ExxonMobil : "Le dialogue social, c’est avancer, dès lors qu’une majorité s’est dégagée. Ce ne sont pas des accords a minima. Les annonces de la direction sont significatives." Elle a poursuivi : "Dès lors, j’ai demandé aux préfets d’engager, comme le permet la loi, la procédure de réquisition des personnels indispensables au fonctionnement des dépôts de cette entreprise" à Gravenchon (Seine-Maritime) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).


Toutefois, le ministère de la Transition énergétique a précisé hier soir que les arrêtés de réquisition du personnel étaient "prêts", mais pas encore pris. Il espère une "reprise de l’activité", notamment au dépôt de la raffinerie de Gravenchon où moins de grévistes étaient présents hier après-midi, d’après une source syndicale. 


Concernant le dépôt de carburant TotalEnergies de Flandres, près de Dunkerque, aucun arrêté de réquisition n’est prêt. Il "sera activé si la grève se poursuit malgré l’ouverture des négociations envisagées", a prévenu le ministère. 

AMORCE DE DIALOGUE ? 


Hier soir, TotalEnergies a convié les syndicats représentatifs qui "ne participent pas au mouvement de grève" à une réunion de "concertations et d’échanges" prévue cet après-midi. Dans un communiqué, le géant français de l’énergie précise : "Si la CGT lève tous les blocages de sites avant demain midi, elle sera la bienvenue à cette réunion de dialogue."

QUELLES RAFFINERIES SONT CONCERNÉES ? 


Une quatrième raffinerie a prévu de rejoindre la grève aujourd'hui. 

UNE JOURNÉE DÉCISIVE ? 


Alors qu’un tiers des stations-service sont toujours affectées par des pénuries de carburant dans l’Hexagone, les grévistes des groupes pétroliers ont deux options : déposer les armes et arrêter le conflit qui dure depuis plusieurs semaines afin de réclamer des hausses de salaires ou continuer à lutter et prendre le risque d’un épilogue brutal. 

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré aux difficultés d’approvisionnement dans les stations-services. 

Le mouvement social dans des raffineries Esso-ExxonMobil et TotalEnergies se poursuit ce mercredi 12 octobre et de nombreuses stations-service ne sont toujours pas approvisionnées en carburants ce mercredi 12 octobre. Les grèves menées depuis fin septembre provoquent des pénuries dans plus de 30% des stations françaises, essentiellement en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France. La grève va par ailleurs s'étendre, à partir de mercredi matin à 5h, à la raffinerie de Donges, près de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, a appris l'AFP, mardi, auprès de la CGT.

Mardi, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé la réquisition des personnels pour débloquer les dépôts de carburants du groupe Esso-ExxonMobil où un accord salarial a été conclu lundi par deux organisations syndicales, majoritaires à l’échelle du groupe mais pas de ses raffineries. Plus tôt, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, avait menacé même d'"intervenir" pour débloquer les raffineries, selon les termes qu'il a employés sur RTL. 

Le ministère de la Transition énergétique a indiqué mardi que les arrêtés de réquisition étaient "prêts" mais pas encore pris. Le ministère veut croire lui aussi à une "reprise de l'activité", notamment au dépôt de la raffinerie de Gravenchon. "On espère que la reprise va se poursuivre et qu'on n'aura pas besoin d'avoir recours à des mesures de réquisition", a-t-il ajouté. 

TotalEnergies a annoncé, mardi soir, convier les syndicats représentatifs qui "ne participent pas au mouvement de grève" à une réunion de "concertations et d'échanges" mercredi après-midi. "Si la CGT lève tous les blocages de sites avant demain midi, elle sera bienvenue à cette réunion de dialogue", a précisé le géant français de l'énergie dans un communiqué.


La rédaction de TF1info

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