Lutte contre le gaspillage alimentaire : St Moret® en fait tout un fromage !

par TF1 Info Supplément
Publié le 2 mai 2022 à 14h56, mis à jour le 23 mars 2023 à 9h55
Lutte contre le gaspillage alimentaire : St Moret® en fait tout un fromage !

Source : iStock

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Chaque année en France, les pertes et gaspillages alimentaires représentent l’équivalent de 10 millions de tonnes de produits pour une valeur commerciale d’environ à 16 milliards d’euros !
Impliquant autant les producteurs que les consommateurs, une foule de bonnes pratiques peuvent réduire ces chiffres.
Une excellente nouvelle pour la planète et le porte-monnaie.

Fruits et légumes un peu flétris, restes de plats maison voire produits dont la date indiquée vient d’être dépassée… Par nécessité ou parfois par excès de précaution, chaque Français jette environ 30 kg* de nourriture en moyenne — dont 7 kg* de produits alimentaires non consommés encore emballés. Et cet achat qui ne lui a même pas profité lui aura en bout de course coûté plus cher, car il faut ajouter les frais de collecte et de traitement des déchets. Si produire des aliments pour les détruire est déjà un non-sens, c’est aussi un contresens environnemental (selon l’ADEME**, le gaspillage alimentaire représenterait à 3 % de l’ensemble des émissions nationales de gaz à effet de serre) et humain puisqu’on dénombre dans l’Hexagone plus de 7 millions de personnes en situation de précarité alimentaire***.

Des actions concrètes

Pour lutter contre ce fléau évitable, de nombreux acteurs majeurs s’engagent efficacement. Telle la marque de fromage St Môret®. Déjà active sur ces questions depuis de nombreuses années, elle a signé en 2020 le Pacte sur les dates de consommation lancé par Too Good To Go : dès 2021, ses produits indiquent ainsi sur leurs emballages une date durabilité minimale (DDM), "à consommer de préférence avant". En clair, après le dépassement de cette date, si le produit a été conservé au réfrigérateur dans son l’emballage non altéré, il peut toujours être consommé.

St Môret® soutient par ailleurs les Banques Alimentaires depuis 2016 en collectant à leur profit les invendus de fruits et légumes ; en réalisant des dons de produits issus de l’ensemble de ses fromageries à destination des antennes locales des associations ; en organisant des opérations solidaires de sensibilisation des consommateurs (0,50 € est ainsi reversé aux Banques Alimentaires pour l’achat de deux produits St Môret®).

Enfin, la marque multiplie les idées et astuces anti-gaspi permettant de valoriser les fruits, légumes, etc. dans de délicieuses recettes gourmandes à découvrir (et à partager !) sur quiveutdufromage.com. Bon appétit !

La date de durabilité minimum : un engagement et une sécurité

Inscrite sur l’emballage sous la forme "à consommer jusqu’au...", la DLC (Date Limite de Consommation) marque la limite au-delà de laquelle le produit ne peut plus être consommé afin de prévenir de tout risque sanitaire.

Elle est donc bien distincte de la DDM (Date de Durabilité Minimale) qui apparaît sous la forme "à consommer, de préférence avant le…" ou "à consommer avant fin…". Lorsque la date est ici dépassée, la consommation du produit ne présente aucun danger ; au pire risque-t-il de perdre en teneur gustative et/ou nutritive. Certains produits ne se périment jamais (comme le miel), d’autres ont une durabilité variable. Lorsque la DDM est Inférieure à 3 mois, seuls le jour et le mois sont indiqués. Pour une DDM entre 3 et 18 mois, l’étiquetage indique l’année en plus ; au-delà de 18 mois, l’année peut seulement apparaître. Dans le cas du St Môret®, la DDM est de 75 jours à compter de sa date de fabrication. Au-delà cette date, s’il a été conservé non-entamé et si à l’ouverture il ne présente pas d’apparence, d’odeur ni de goût suspect, il peut être consommé sans crainte.

Sources : *Ministère de la Transition écologique **ADEME ***COCOLUPA (Comité national de coordination de la lutte contre la précarité alimentaire, 2021)


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