Carburants : la pénurie est-elle vraiment terminée ?

I.N
Publié le 24 octobre 2022 à 17h12, mis à jour le 25 octobre 2022 à 11h51

Source : JT 20h WE

Le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, a indiqué lundi qu'"un peu plus de 10% des stations" se trouvaient encore en difficulté.
D'après un décompte de l'AFP, cette proportion serait en réalité plus élevée.

Dans les stations-service, le retour à la normale attendra encore. Mais la situation continue de s'améliorer. Alors que la grève de salariés de raffineries ne touche plus que deux sites de TotalEnergies, en Normandie et dans le Rhône, le nombre de stations manquant d'au moins un produit est en baisse. D'après le ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, "sans doute un peu plus de 10% des stations sont encore en difficulté".

"Nous ne sommes plus du tout dans la situation que nous connaissions il y a 15 jours", a-t-il encore affirmé sur Franceinfo. Les difficultés sont toujours diverses selon les régions, l'Île-de-France, la Bourgogne-France-Comté et l'Auvergne-Rhône-Alpes concentrant les pénuries.

Les prix de l'essence et du gazole en baisse

D'après un décompte de l'AFP, elles seraient toutefois plus importantes que les estimations du ministre, et toucheraient plus d'une station sur cinq. Quelque 20,9% des stations-service au niveau national manquent encore d'au moins un type de carburant, sur un échantillon de stations qui en servaient le 20 septembre dernier, avant le mouvement de grève, selon les données disponibles sur le site du gouvernement, ce lundi dans la matinée.

Au niveau des prix, la tendance est similaire. D'après les chiffres du ministère de la Transition écologique, l'essence comme le gazole se vendaient moins cher à la pompe la semaine dernière que la précédente. Le litre de SP95 est ainsi commercialisé en moyenne 1,632 euro, contre 1,6665 euro sept jours plus tôt, tandis que le litre de gazole reste à un niveau élevé  : 1,905 euro le litre en moyenne, contre 1,921 une semaine auparavant.


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