L'indemnité carburant pour les foyers les plus modestes, d'un montant de 100 euros, a pris fin le 31 mars.Au total, 7,03 millions de Français ont fait une demande, selon un bilan du ministère de l'Économie.
Un début au ralenti, mais le succès à l'arrivée. L'indemnité carburant, mise en place depuis le 27 janvier afin d'aider les automobilistes modestes à faire face à la flambée des prix, a pris fin le 31 mars, après avoir été prolongée d'un mois par le gouvernement.
Selon un bilan dressé ce samedi par les services de Bercy, 7,03 millions de personnes ont fait la demande pour obtenir cette indemnité d'un montant de 100 euros. Par comparaison, ils étaient 5,7 millions à l'avoir réclamée au 12 février dernier.
10 millions de bénéficiaires théoriques
L'indemnité ne semble pas avoir fait carton plein par rapport aux estimations de départ. En effet, le gouvernement avait indiqué, avant le lancement de cette aide exceptionnelle, que 10 millions de Français étaient éligibles.
Une estimation qui était cela dit très théorique. Pour estimer le nombre de personnes potentiellement éligibles, l’administration fiscale se basait sur le nombre de personnes avec un revenu fiscal de référence "inférieur ou égal à 14.700 euros" pour l’année 2021. Mais pour toucher l'aide effective, il fallait aussi "utiliser un véhicule à des fins professionnelles", qu’il soit "deux, trois ou quatre roues, thermique et/ou électrique". Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avait incité à plusieurs reprises les bénéficiaires à faire la demande.
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