Chaque été, sur la plage, les vacanciers se ruent sur les beignets, chouchous et churros.Mais savez-vous comment sont fabriquées ces friandises ?Le 20H de TF1 vous emmène le découvrir.
Il suffit à Mehdi d’une chanson entrainante, sous l'objectif de la caméra de TF1, pour réveiller toute une plage de vacanciers. Pendant quatre heures, tous les après-midis, ce vendeur sillonne le littoral, sept kilos de beignets sur la tête et compte bien attirer les plus gourmands.
Au bout de cinq minutes, il compte déjà ses premiers clients. Pour beaucoup, c’est le produit incontournable de l’été. "Il est bon. C’est assez gros et c’est pas hyper cher. C’est bien sucré. Ça fait plaisir", sourit une jeune femme allongée sur la plage. "C’est des souvenirs d’enfance, c’est la petite madeleine de Proust, le beignet", ajoute un jeune homme.
Mais d’où viennent ces beignets que l’on vous vend sur la plage ? La plupart du temps, ils sont surgelés. Mais pour se démarquer, Thierry Martin continue de les faire maison. Chaque matin, depuis 36 ans, il mélange avec ses œufs, du beurre, de la farine, de la levure et de l’eau. La recette d’un bon beignet artisanal. "C’est important de revenir à un produit qui est frais. C’est là qu’on a le plus de saveurs. Quand les gens prennent ce beignet, il est chaud, il est tout moelleux, les saveurs se développent et c’est un plaisir, c’est un régal", estime-t-il dans notre reportage en tête de cet article.
Des saveurs originales
L’inconvénient du frais est que tout doit être vendu dans la journée. Il faut donc calculer les quantités au plus juste pour éviter les pertes. "Ce week-end, on pensait qu’il allait y avoir énormément de monde et puis il y a la brise marine qui soufflait, qui est assez forte et les gens sont partis beaucoup plus tôt et on a eu beaucoup de retours. Il y a eu 15% à peu près de la production qui a été invendue", poursuit Thierry Martin.
Dernière étape : la cuisson et le fourrage. À la framboise, mais aussi au chocolat blanc, à la noix de coco et même à la banane. Thierry Martin choisit des saveurs originales pour ne pas lasser les vacanciers. Car certains ont délaissé les beignets pour d’autres spécialités de la plage : les chouchous, mais aussi les churros.
Les chouchous sont la spécialité d’Henri Colin. Des amandes, cacahuètes ou noisettes caramélisées, avec à chaque fois la petite touche du chef. "Généralement, je les vanille pour que ce soit un peu plus aromatique. Quand les gens ouvrent leur sachet, ils ont une petite odeur de vanille dedans et c’est un peu plus appétissant", affirme-t-il. Contrairement aux beignets, les chouchous ont l’avantage de se conserver plusieurs mois. Et ça marche ! On en vend ici dix tonnes chaque été.
Les churros : un produit rentable
Mais la vraie tendance, ce sont les churros. Le prix séduit les touristes. Certes, le paquet coûte quatre euros contre 2,50 euros pour les chouchous et 3,50 euros le beignet, mais beaucoup ont le sentiment d’en avoir pour leur argent. "Douze churros pour quatre euros, donc c’est correct", se réjouit un vacancier, dans le reportage du 20H de TF1.
La recette n’est pas bien compliquée. Pour les commerçants, les churros seraient même le produit le plus lucratif des vacances. "C’est rentable. Ces temps-ci un peu moins, au prix de l’huile quand même qui a bien augmenté. Mais sinon c’est de l’eau, de la farine", explique Julien Tallot, responsable de Glacier Catalan. Quelques ingrédients qui suffisent à en faire le plus gros succès de l’enseigne. Les churros représentent ici plus de 50% du chiffre d’affaires contre 20% pour les beignets. Alors chouchous, beignets, churros, à vous de choisir.