Salmonelles dans les Kinder : plus de 3000 tonnes de produits retirés

Aurore Briffod avec AFP
Publié le 26 mai 2022 à 22h33

Source : JT 20h Semaine

Plus de 3000 tonnes de produits Kinder ont été retirés du marché après les nombreux cas de salmonellose survenus en Europe.
Conséquence : des pertes estimées à "plusieurs dizaine de millions d’euros" pour l’entreprise.
La contamination proviendrait "d’un filtre situé dans une cuve à beurre laitier", selon le directeur général de Ferrero France.

Il prend la parole pour la première fois depuis le mois d’avril. Le directeur général de Ferrero France s’exprime sur l’origine supposée et les conséquences du scandale sanitaire qui a touché le géant italien. Après des centaines de cas de salmonellose en Europe, dont plus de 80 en France, Nicolas Neykov a souhaité présenter ses excuses aux familles touchées. 

Interrogé par des lecteurs du Parisien, il est revenu sur les problèmes d’hygiène dans l’usine d’Arlon en Belgique. "D’après nos enquêtes", la contamination proviendrait "d’un filtre situé dans une cuve à beurre laitier" et serait arrivée "soit par des matières premières contaminées, soit par des personnes"

Un impact financier important pour le groupe

Le site a été mis à l’arrêt début avril et tous les produits fabriqués sur ce site ont été rappelés. Au total, 3000 tonnes de produits. "Cette crise nous fait mal au cœur. Il s’agit du plus gros rappel de produits de ces 20 dernières années. Et il concerne la marque préférée des Français", déclare le directeur général de la filiale française. 

Des conséquences économiques importantes pour le groupe. Pour Pâques, période cruciale de l’année, Ferrero a perdu 40% de son chiffre d’affaires. "L’impact financier global avoisinera plusieurs dizaines de millions d’euros", avance Nicolas Neykov. Car s’ajoutent également les demandes de dédommagements reçues. Plus de 150.000 pour un coût de 2 millions d’euros. Les familles dont l’enfant a été hospitalisé auront le droit à "la réparation d’un préjudice, que nous allons apprécier individuellement (…) en fonction de la durée d’hospitalisation, de la présence ou non de séquelles".


Aurore Briffod avec AFP

Tout
TF1 Info