Les tarifs du TGV augmenteront de 5% en moyenne le 10 janvier 2023

M.G avec AFP
Publié le 18 novembre 2022 à 12h12, mis à jour le 18 novembre 2022 à 12h35

Source : Sujet TF1 Info

La SNCF a annoncé vendredi la hausse des tarifs des TGV de 5% en moyenne à partir du 10 janvier 2023. La firme a, en revanche, mis en place un "bouclier tarifaire" sur les billets les moins chers.
Cette décision a été prise pour faire face à l'envolée des coûts de l'énergie, a-t-elle justifié.

Une énième mauvaise nouvelle pour le portefeuille des Français. Les tarifs des TGV vont augmenter de 5% en moyenne à partir du 10 janvier 2023, a annoncé vendredi 18 novembre la SNCF. "Si SNCF Voyageurs répercutait sur ses prix l’intégralité de l’augmentation de ces coûts, l’augmentation des prix devrait être de près de 13% en 2023", met-elle en avant. 

Les prix des Ouigo gelés

Confrontée à l'explosion des prix de l'énergie, l'entreprise française va toutefois instaurer un "bouclier tarifaire" pour limiter les conséquences de l'inflation sur les usagers. Ainsi, le prix des billets TGV Inoui les moins chers et Ouigo - qui représenteront "en 2023 plus de 20% de l’offre TGV" - seront gelés. Sur un Paris-Rennes, par exemple, le billet Ouigo acheté à l'avance restera à 16 euros et l'Inoui à 20 euros. 

De même, "les bénéfices de la Carte Avantage, qui concerne aujourd’hui plus de 4 millions de clients, seront maintenus", ajoute la firme, avec un prix de 49 euros inchangé et des taux de réduction maintenus. Enfin, les "prix des abonnements Max Jeune et Senior resteront bloqués à 79€ par mois", assure l'opérateur. 

Notre objectif est que les populations plus sensibles et les jeunes soient protégés
Christophe Fanichet

"Notre objectif est que les populations plus sensibles et les jeunes soient protégés" des augmentations, a expliqué le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, en écho aux demandes du gouvernement. "Nous faisons face à une hausse importante de nos coûts pour 2023" mais la SNCF "prendra à sa charge la moitié" de ces hausses, soit plusieurs centaines de millions d'euros, justifie-t-il. Cela permettra de "protéger le pouvoir d'achat", "défendre l'attractivité du train" et "continuer à permettre le développement du TGV", s'est félicité le dirigeant. 

À noter, par ailleurs, que les conditions d'échange et de remboursement vont également évoluer au 1er février pour tous les voyageurs. Leur allègement avec la crise sanitaire, avec la gratuité des échanges jusqu'à J-3, a donné lieu à un "triplement" des échanges à quelques jours du trajet, multipliant le nombre de places vides dans les trains, a fait valoir SNCF. À compter de cette date, échanger son billet coûtera 19 euros à partir d'une semaine avant le départ. "L'objectif est de libérer les places suffisamment tôt pour que d'autres clients puissent les racheter", conclut Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités.


M.G avec AFP

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