Un accord a été signé chez TotalEnergies par deux syndicats majoritaires, mais sans la CGT.La situation va-t-elle finalement s'améliorer à la pompe ?Le JT de TF1 fait le point.
Ne vous fiez pas aux apparences. Que ce soit en région parisienne ou à Marseille, il y a du monde à la pompe ce vendredi. Cependant, les files d'attente sont moins longues que ce jeudi ou en début de semaine. Au sud de Paris, une station vient de rouvrir et il y a peu de monde. Mais avant de la trouver, certains ont dû beaucoup chercher. À Marseille, les temps d'attente sont divisés par deux, selon les automobilistes rencontrés par l'équipe du 13H de TF1.
La situation s’améliore à la pompe. Est-ce la conséquence directe de l’accord trouvé jeudi et signé ce vendredi midi par une majorité syndicale chez TotalEnergies ? Il peut en partie grâce à cela.
"On ne lâchera pas", prévient un élu CGT
Le dépôt de TotalEnergies de Dunkerque est toujours en grève. Ce vendredi matin, une vingtaine de camions remplis de carburants ont pu sortir sans être bloqués par les grévistes, grâce aux salariés réquisitionnés. Mais la CGT qui a refusé l’accord, et tient le piquet de grève, prévient qu’ils ne sont "pas du tout sur une fin de mouvement, les gens tiennent, on va attaquer la troisième semaine, on ne lâchera pas", selon les termes Vincent Weisbecker, élu CGT.
Dans la raffinerie normande d’Esso ExxonMobil, le piquet de grève est levé. Sur les lieux, un accord a été trouvé en début de semaine. Désormais, les camions circulent presque normalement. Et les réquisitions effectuées jeudi sur deux sites ont représenté l'équivalent de 130.000 pleins de voitures. À quand un retour à la normale dans tout le pays ? Redémarrer une raffinerie bloquée prend entre 5 et 10 jours, il n’est pas sûr que tout soit rentré dans l’ordre avant les vacances de Toussaint.
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