Emmanuel Macron a promis, dimanche soir sur TF1, une aide de 100 euros pour certains automobilistes.Il espère désormais des opérations à prix coûtant de la part des producteurs.Mais les pétroliers iront-ils jusque-là ?
Ce lundi 25 septembre au matin, au lendemain de l'allocution d'Emmanuel Macron au 20H de TF1, c'est l'annonce que ces Français retiennent : une nouvelle indemnité carburant de 100 euros par voiture et par an, comme ce fut déjà le cas au début de l'année. "Par an, c'est un peu léger !", réagit ainsi un automobiliste. La plupart estiment que c'est dérisoire, car c'est l'équivalent en moyenne d'un plein par an, et surtout, seuls les travailleurs les plus modestes y auraient droit. D'ailleurs, on ne connaît pas, pour l'instant, le niveau de revenus des Français éligibles.
Il ne faut pas s'attendre à des miracles.
Olivier Cantois, président UFIP Énergies et Mobilités
Comment le gouvernement peut-il faire pour alléger la note de carburant des Français ? Aucune baisse des taxes n'est envisagée et les pompistes indépendants disent ne pas pouvoir vendre à perte. Le président veut donc pousser les raffineurs eux-mêmes à plus de transparence sur leurs prix de vente aux stations et à réduire leurs marges.
Les pétroliers, eux, temporisent déjà. "Quand on parle de vente à prix coûtant, on parle de baisse des prix à la pompe de l'ordre d'un centime, peut-être un tout petit peu plus pour certaines stations. Il ne faut pas s'attendre à des miracles. Il n'y aura pas de décision concertée, pour autant que je sache", explique Olivier Gantois, président de UFIP Énergies et Mobilités. Alors, miracle ou pas, le gouvernement devrait rassembler dans les jours qui viennent tous les acteurs de la filière.