Payer uniquement pour les kilomètres parcourus avec votre véhicule, cela vous tente ?C’est justement le principe de l’assurance au kilomètre.TF1 se penche sur les conditions dans lesquelles elle peut réellement être rentable.
L’assurance au kilomètre, dite l'assurance "pay as you drive" ("payez comme vous conduisez", en français), offre aux automobilistes la possibilité de payer leur cotisation annuelle en fonction du nombre de kilomètres qu’ils parcourent. En d'autres termes, la cotisation d’assurance dépend en réalité de l’utilisation réelle du véhicule. Une bonne idée ?
Avec cette offre, l'avantage est clair : le montant des cotisations se base sur l’utilisation réelle du véhicule. Dans le reportage vidéo à regarder ci-dessus, une équipe de TF1 sollicite Florian qui, grâce à son assurance au kilomètre, a pu économiser 30 euros de moins sur sa facture - il paye désormais 70 euros pour une couverture tous risques, contre 100 avant. Il existe deux formules : le forfait kilométrique ou l’assurance au kilomètre près parcouru, et c'est cette dernière qu'il a choisie. "Je paye moins et j'ai les mêmes garanties", constate-t-il. Ce cadre fait en moyenne 8000 kilomètres par an, et pas question pour lui de payer plus.
Un simple calcul lui donne raison : pour une citadine, avec le même profil de conducteur, pour une garantie au tiers, le prix le plus bas pour une assurance au kilomètre est de 21 euros par mois. Pour une assurance classique, cela revient à 36 euros en moyenne.
Ne pas dépasser le forfait choisi sous peine de payer une pénalité
Cette offre est réellement intéressante pour les conducteurs effectuant de courtes distances quotidiennes (personnes âgées, télétravailleurs, citadins…). Reste que, pour bénéficier de ces tarifs très avantageux, une condition majeure : il faut rouler moins de 10.000 kilomètres par an. Autrement, "il veut mieux se tourner vers une assurance traditionnelle qui aura un coût tout aussi intéressant", conseille auprès de TF1 Stéphanie Duraffourd, porte-parole du comparateur Assurland.com.
Surtout, il faut, en toute logique, bien respecter le kilométrage prévu. Si vous le dépassez, il peut y avoir des conséquences, des pénalités, voire dans le pire des cas, une résiliation du contrat initial. "En cas de sinistre, l'assureur pourrait considérer que vous n'avez pas respecté les conditions de votre contrat et, dans ces cas-là, pourrait envisager de baisser le niveau de votre indemnisation", poursuit-elle.
La seule contrainte, finalement ? Garder l’œil sur le compteur kilométrique et, en cas de dépassement, se déclarer très rapidement à son assureur.