Nous sommes devenus les premiers consommateurs de poulets en Europe.Avec l'équivalent de 15 poulets avalés par personne l'an dernier, on n'en avait jamais autant mangé !Et ce, malgré des difficultés d'approvisionnement qui poussent les distributeurs à importer davantage.
Ils rôtissent tranquillement en attendant les clients. Philippe Guéry veille à bien les arroser. Le poulet séduit de plus en plus les consommateurs. L'an passé, chaque Français en a mangé quinze, soit un total de 28 kilos. "C'est facile à cuisiner. C'est un peu régressif. Ça rappelle un peu notre enfance", lance une cliente. Outre sa chair, en cette période de crise, le prix de cette volaille est très attractif selon les clients rencontrés ce vendredi matin.
Un produit abordable
Même constat chez un vendeur installé au même marché depuis des années. "Ça a toujours été un produit pas très cher la volaille quand même dans l'ensemble... C'est un produit qui est abordable", explique Philippe Marchand, commerçant. Et même si tout est bon dans le poulet, les clients préfèrent la cuisse, moins chère que les filets ou les nuggets, mais chacun a son avis sur la question.
Pour satisfaire la demande sur le marché français, un poulet sur deux est importé. Christophe Labour, producteur, élève 40.000 poulets par an, et se prépare à recevoir de nouveaux animaux. Pour lui, les importations s'expliquent par la hausse des charges, la crise de la grippe aviaire et le conflit en Ukraine. C'est une situation qui préoccupe les producteurs, qui aimeraient conserver une indépendance alimentaire. À noter que l'Hexagone compte 14.000 élevages de volailles.
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