À l'automne dernier, le gouvernement avait incité les communes à consommer moins de gaz et d'électricité.L'été approche, et il est temps de faire le bilan.À Reims, des centaines de milliers d'euros ont ainsi été économisés.
Les nageurs pourraient rester des heures dans ces conditions : du soleil et une eau à 28°C. C'est la température habituelle, sauf l'hiver dernier, où elle a été abaissée de 2°C. Au nom de la sobriété énergétique, il fallait serrer les dents. En baissant le chauffage dans les piscines, les gymnases et les bâtiments publics, en réduisant les heures d'ouverture de certains d'entre eux et en profitant aussi d'un hiver doux, la mairie assure avoir réduit de 15 % sa consommation d'énergie.
Baisser la température : un petit geste très efficace
"L'objet, c'est d'aller chercher tout le gaspillage. Donc, aller réduire les plages de températures là où on surchauffait, adapter les températures de chauffage aux besoins des bâtiments et des occupants. Dans une salle de sport, par exemple, on va réduire les températures quand on fait du futsal. Par contre, quand on fait de la gymnastique, on va peut-être maintenir un niveau de température un peu plus élevé", explique Alban Kieffer, chef du service "Génie climatique et gestion de l'énergie" de la ville de Reims.
Avant, sans être laxiste, on ne se posait pas la question de la sobriété énergétique
Alban Kieffer, chef du service "Génie climatique et gestion de l'énergie" de la ville de Reims
Un autre exemple, celui d'une bibliothèque. Avant, elle était chauffée tous les jours, y compris le lundi, jour de fermeture au public. Cet hiver, le chauffage a été coupé. Les employés, quand ils y passaient, devaient mettre un pull. "Ça n'a pas réduit fondamentalement le confort des agents. Avant, sans être laxiste, on ne se posait pas la question de la sobriété énergétique. Le bâtiment est occupé, on le chauffait", ajoute Alban Kieffer.
Selon la mairie de Reims, 400.000 euros ont été économisés cet hiver grâce à un plan qui devrait être renouvelé l'année prochaine. Pourquoi on ne l'a pas fait avant ? "C'est toute la question qu'on peut se poser. On a été peut-être dans un système d'abondance. Cette prise de conscience, on l'avait depuis des années. Je crois qu'on a été dans une habitude. Aujourd'hui, il y a une véritable prise de conscience de la part des élus, mais aussi de la part de l'ensemble de la population", analyse Arnaud Robinet, maire (Horizons) de Reims. Pour le plus long terme, il mise aussi sur la rénovation thermique des bâtiments.
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