Elle est notre meilleure alliée lorsque nous n'avons pas le temps de faire les courses.La biscotte, reine du petit déjeuner, est incontournables dans nos placards.Le 20H de TF1 a enquêté sur son origine, et le secret de sa longévité.
Dans notre placard cette semaine, un produit qui fait grand bruit depuis plus de 100 ans : la biscotte. C'est un incontournable du patrimoine français. Avec du beurre, de la confiture, et/ou trempée dans le café, elle est la reine du petit-déjeuner. Cette année, les ventes sont en légère perte de vitesse. La biscotte n'échappe pas à l'inflation généralisée, avec jusqu'à 13 % de hausse dans les rayons. Pour comprendre sa place dans notre existence, TF1 a enquêté sur la production et l'origine de l'indémodable biscotte, dans un reportage que vous pouvez voir en tête de cet article.
Direction la Normandie dans l'usine LU de Granville, leader du marché. Avec ses 20.000 mètres carrés, c'est l'une des plus grandes boulangeries de France. Car fabriquer de la biscotte, c'est avant tout faire du pain. Et la cadence est rythmée, 5.000 pains produits par heure, une production qui nécessite 50 tonnes de farine par jour. Cette dernière est Française, tous les fabricants de biscotte s'approvisionnant au plus près de leurs usines. Dans celle que visite notre équipe, elle vient de Normandie, des Pays de la Loire et de la Bretagne, soit dans un rayon de 300 km, un choix stratégique.
Une production énergivore
Une fois aplatie puis roulée, la pâte est répartie dans des moules et chauffée à 200 °C. Ce qui donne ces longs pains de mie. Ils vont reposer pendant 24 heures. Une fois ce délai passé, les revoilà pour être coupés en tranche, puis cuits une seconde fois dans ce four. C'est une des particularités de la biscotte. Mais qui dit deux cuissons, dit deux fois plus de gaz consommés : la facture énergétique s'est envolée ces derniers mois.
Maintenir des prix raisonnables, ce n'est pas le seul défi de ce marché. La biscotte vieillit, alors comment la moderniser ? Certains industriels rajoutent désormais d'autres céréales ou tentent des formes différentes. La biscotterie artisanale "La Chanteracoise" à Saint-Germain-du-Salembre (Dordogne), propose même des versions encore plus alléchantes : pépites de chocolat, ou biscotte aux fruits, aux pralines, ou encore aux noisettes, Quarante recettes différentes, mais il faut tout de même mettre la main aux porte-monnaie : 5 euros les 300 grammes, trois fois plus chers que des biscottes "nature" industrielles. De quoi peut-être dissuader la jeune génération de conserver ce produit historique dans leur placard.
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