VIDÉO - Fruits et légumes : faut-il attendre de nouvelles hausses de prix à la rentrée ?

par La rédaction de TF1info | Reportage Nicolas Hesse, Sébastien Guerche
Publié le 17 août 2022 à 11h57
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

Les prix des fruits et légumes ont augmenté de 11% sur un an.
Une tendance qui devrait se poursuivre à cause de la sécheresse.
Le 20H de TF1 s'est penché sur l'ampleur de cette hausse à venir.

Sur les étals d'un marché nantais, les fruits et légumes sont bien au rendez-vous. Mais leurs tarifs, eux, ont augmenté depuis quelques jours. Comptez ainsi de 2 à 3 euros supplémentaires pour un kilogramme de tomates, ou encore des melons de Charente, dont le prix a doublé. "Il faut avoir les moyens aujourd'hui pour s'offrir les produits du marché de qualité et je trouve que ce n'est pas tout à fait normal", réagit une jeune femme face à la caméra du 20H de TF1, dans le reportage en tête de cet article.

Parmi les explications, la météo de ces dernières semaines, selon Louis Deniaud, commerçant primeur. "Là principalement, ça va être surtout les sécheresses et le manque de marchandises qui arrive. Forcément, plus il y a de demande et moins il y a de marchandises. Tout ça, on le paie maintenant. Et pour l'instant, ça dure", précise-t-il.

Des pertes importantes pour les producteurs

Et si les portemonnaies souffrent, c'est le cas aussi des producteurs de légumes. Ainsi, chez un maraîcher de Fresnay-en-Retz, en Loire-Atlantique, rencontré par le 20H de TF1, le manque d'eau compromet une partie de la récolte. "Cette salade a monté, fait quelques fleurs et commencé à pourrir à cause de la chaleur", explique Richard Forré. Des produits invendables qui seront détruits. 

Dans cette parcelle, plus de 50% de la production est touchée. "On estime pour l'instant à 200.000 euros les pertes sur l'exploitation. On risque d'aller au-delà. On sait ce qu'on a perdu pour l'instant, mais on ne sait pas encore ce qu'on va perdre demain", s'inquiète Patrick Briand, un autre maraîcher de Fresnay-en-Retz. 

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Pour éviter de revivre une telle situation, ces exploitants ont décidé de geler une partie de leurs terres. Car pour l'instant, il y a trop d'incertitude à semer, estiment-ils. "Pour certaines productions, on ne sait pas si on pourra les mettre en place dans les prochaines semaines et elles doivent assurer les récoltes de cette fin d'année. Ça risque de manquer dans certains rayons, ou bien il faudra compter sur les légumes d'autres pays", déplore ce maraicher. Dans la région nantaise, la profession n'a pas encore fait le bilan de la sécheresse et redoute un automne difficile.


La rédaction de TF1info | Reportage Nicolas Hesse, Sébastien Guerche

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