Ce lundi soir, les Français seront nombreux à se déguiser pour Halloween.Ils affirment dépenser de plus en plus pour cette fête.Les magasins l’ont bien compris.
Les masques et les costumes effrayants sont de retour. Halloween s’affiche dans tous les rayons, y compris dans les supermarchés. À côté des bouteilles de lait, des pâtes en forme de citrouilles, des biscuits, jusqu’aux chips pour l’apéritif… Aucun doute, cette fête fait vendre.
Certaines enseignes l’ont parfaitement compris. À Gifi, toute une partie du magasin est dédiée au marché de l’horreur. Chaque client vient avec un budget bien précis pour dénicher la pièce parfaite. "C’est pas très cher ici, je dépense 50 euros. J’ai trois petits enfants quand même", glisse une femme. "Je vais dépenser au moins 100 euros. Minimum 100 euros. Pour la déco, les costumes, je pense que c’est ça. À peu près, on n’a pas encore tout choisi", confie une mère de famille.
Pour se faire peur, les Français sont prêts à dépenser un peu plus chaque année. Une citrouille à dix euros, un chaudron à moins de quatre euros… Un engouement que Mohamed Adib, gérant du magasin Gifi, a bien cerné. "Les gens aujourd’hui fêtent Halloween comme s’ils fêtaient Noël", affirme-t-il. Alors, pour répondre à la demande, l’enseigne a décidé de s’adapter. "Il y a quelques années en arrière, on avait quinze mètres linéaires, aujourd’hui, on propose 45 mètres linéaires de rayon Halloween, donc on a triplé nos volumes avec une offre et une panoplie beaucoup plus importante", poursuit Mohamed Adib.
84 millions d’euros de chiffre d’affaires sur les bonbons
Autre tendance cette année : les ventes de costumes. Ce lundi soir, 27% des Français vont se déguiser et ils sont toujours plus nombreux. Dans sa boutique, Laura Barouhiel voit passer depuis deux semaines plus de 1000 clients par jour. "Halloween, c’est l’une des plus grosses périodes de l’année. C’est vraiment là où on travaille le plus. On travaille toute l’année pour ça. C’est environ 25% du chiffre d’affaires", indique-t-elle. Parmi les clients, beaucoup de novices qui fêteront Halloween pour la première fois avec l’envie de se vider la tête. "Ce n'est pas tous les ans, mais là, comme on est invité à une soirée Halloween, je vais faire un petit effort quand même donc je vais apporter quelques affaires", sourit une cliente de la boutique.
L’envie de se faire peur contamine toute l’industrie. Par exemple, rien que sur les bonbons, le chiffre d’affaires des ventes est passé en dix ans de 62 millions d’euros à 84 millions. Dans une chocolaterie de Paris, la tradition celte vieille de 2500 ans est même devenue un incontournable. "On a des fantômes. Ceux-ci, c’est chocolat blanc garni de noisettes. On a aussi des pâtes d’amande en forme de citrouille", montre Fedielyn Mansoux, responsable de la boutique. Pour ce magasin, Halloween est un tour de chauffe avant le prochain grand rendez-vous : les fêtes de fin d’année.
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