Selon une étude, les Français ne rognent pas sur l'apéritif malgré le contexte d'inflation.En un an, les prix des biscuits salés et autres cacahuètes ont pourtant augmenté.Alors, pourquoi l'apéro résiste-t-il autant ?
Entre amis ou en famille, tout est bon pour prendre l'apéro. Et même si les prix des biscuits apéritifs ou des cacahuètes augmentent, hors de question de sacrifier ce moment convivial. À Marseille, les habitantes et habitants sont unanimes au micro de TF1. "Non, on ne réduit pas le budget apéro, jamais", s'amuse une femme en plein apéritif sur une plage. "Je préfère manger des pâtes et avoir un bon apéro", sourit sa voisine. Moins cher qu'une sortie au bar ou au restaurant, pour beaucoup, ce moment de détente reste accessible malgré l'inflation.
Les biscuits salés, bretzels ou pistaches, sont vendus entre un à quatre euros le paquet. Leur vente a augmenté de plus de 2% par rapport à l'année dernière. En moyenne, les Français consacrent 70 euros par an aux produits apéritifs. Une dépense à laquelle ils ne renoncent pas.
Pour Laure Bokobza, dirigeante et fondatrice du Cabinet LBK Consulting, cette tendance s'explique : "Les produits apéritifs sont touchés par l'inflation de la même façon que d'autres produits alimentaires. En revanche, ça reste des produits "plaisir"- même s'ils ont plus chers - à petits prix qu'on peut quand même acheter, ne serait-ce que dans les pique-niques qui sont de plus en plus organisés."
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