La hausse des prix du carburant a des répercussions à la pompe, mais également sur les étals des marchés.Les tomates et les salades coûtent plus cher, car chaque intermédiaire voit aussi sa facture augmenter.
Il est quatre heures du matin et tout le monde ne parle que de la tomate. Depuis quelques semaines, le prix au kilo s'envole. Jean-Philippe Becuwe est commerçant, et il vient ici faire ses achats pour garnir ses étals. Le prix exorbitant des tomates l'inquiète vraiment. Pour certaines variétés, le prix au kilo peut même atteindre les six euros. "Et si on part sur la tomate française, c'est encore pire, parce qu'il n'y pas la production, il n'y a pas la qualité", explique-t-il.
Comme son père et son grand-père avant lui, Stéphane Ballestra gère le marché en gros de Clermont-Ferrand et ses 30 salariés. Entre la hausse quasi-quotidienne des carburants et la météo capricieuse, il l'avoue, il n'a jamais connu une telle situation.
Pour certains commerçants, il est impossible à l'avenir de ne pas demander aux Français de mettre la main aux portes-monnaies. À l'approche du printemps, une trop forte hausse du prix pourrait décourager la clientèle. Les marchands de fruits et légumes espèrent ne pas en arriver là. Autres sources d'inquiétude : l'annonce du retour du gel en fin de semaine et les arbres fruitiers enneigés en avril. Ça signifierait l'envolée des prix assurée pour cet été.
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