Les produits stars de l'été n'échappent pas à l'inflationMerguez, glaces, crème solaire, chips... Lesquels subissent la plus forte hausse de prix ?
Après une matinée sur la plage, le petit rituel de cette famille du Nord, c'est un bon plat de grillades sur la terrasse de son mobile-home. Un plaisir simple en apparence, mais qui est de plus en plus cher. "Ça nous coûte environ 12 euros [pour un repas]. L’an dernier, c’était autour de 9,90 euros. Ça fait un bond de 2 euros. Mais bon, il faut bien continuer à se nourrir. On n’a pas le choix", témoigne le père de famille, dans la vidéo de TF1 en tête de cet article.
Cette année, le prix des merguez et des chipolatas a grimpé de 11,4 % par rapport à l’an dernier à la même période. Selon les chiffres du cabinet d'études spécialisé IRI France, c'est l'incontournable de l'été qui a le plus subi l'inflation. En cause, le coût de la viande qui s'est envolé, tout comme les céréales destinées à nourrir les bêtes. "Le budget vacances en prend un coup", constate un vacancier, qui séjourne dans un camping à Hyères, dans le Var.
Préparer une salade va aussi coûter plus cher au regard des autres produits qui voient leurs prix particulièrement se renchérir cet été par rapport à l'an dernier : les huiles d'olive ( 9,53%), la feta (8,31%), les mayonnaises (7,85%) et le maïs doux en conserve (+7,02%).
Pour tous les autres produits habituellement consommés par les Français pendant l'été, la hausse des prix est plus limitée : 5,7 % de plus pour les chips, 4,9 % pour les cornets de glace et presque autant sur les bouteilles d'eau (4,66%) ou encore la mozzarella (4,11%), toujours selon les chiffres du cabinet IRI France. C'est moins que l'inflation, mais toujours trop sur le ticket de caisse. "J’achète moitié moins de glaces et de produits congelés", témoigne une mère de famille. "C’est mort pour les pique-niques à la plage. On fait comment sans glace et sans chips ? ", se lamente une jeune femme.
En dehors des produits alimentaires, bonne nouvelle, les prix restent plutôt sages. Comptez 15 centimes de plus, par exemple, pour un tube de crème solaire. Quant aux vêtements, beaucoup d'enseignes ont décidé de ne pas augmenter leurs tarifs, de peur de se priver de certains clients. D'autant plus que les soldes d'été n'ont pas vidé les stocks autant que prévus. Certaines petites boutiques doivent continuer de faire des promotions.
À noter, pour conclure, que parmi les produits de l'été passés au crible par l'institut IRI, certains voient leur coût baisser par rapport à l'an dernier : les apéritifs anisés (- 1,40%).