En 2024, pourrez-vous continuer à faire vos achats alimentaires avec des titres-restaurants ?Les députés se penchent sur un texte qui pourrait prolonger cette mesure prise pendant la pandémie.Mais ce n'est pas forcément du goût des restaurateurs, alors que plus d'un ticket sur deux est déjà utilisé pour faire des courses.
Payer son déjeuner en titre-restaurant, un petit geste qui se fait de plus en plus rare dans certaines brasseries. Dans la vidéo en tête de cet article, un gérant observe que la plupart des clients, qui travaillent juste à côté, ont changé leur habitude. Il estime avoir ainsi perdu 10% de chiffre d'affaires depuis 2022.
Moins d'un ticket sur deux utilisé au restaurant
Aujourd'hui, seulement 44% des titres finissent dans les caisses des restaurants. C'est moins d'un ticket sur deux, contre 56% dans les autres commerces, comme les boulangeries, les boucheries ou les plus souvent les grandes surfaces. Certaines enseignes, notamment discount, refusent encore de les accepter, car les commissions seraient trop élevées. C'est pourtant dans ces supermarchés que vous aimeriez les dépenser, selon plusieurs sondages. Depuis sa création dans les années 60, l'utilisation s'est étendue. Le ticket est maintenant accepté pour des produits non transformés, comme les pâtes, le lait ou encore la viande.
Une mesure qui ne devait durer que quelques mois, mais qui perdure. Pour les restaurateurs, une seule solution : il faut que le ticket-restaurant revienne à son utilisation d'origine. Une question reste en suspens : quelle sera la liste exacte des produits alimentaires qui pourront être achetés avec un ticket-restaurant ?