VIDÉO - Inflation : dans l’habillement aussi, on bloque les prix

par La rédaction de TF1info | Reportage E. Braem, N. Forestier
Publié le 7 septembre 2022 à 13h05, mis à jour le 7 septembre 2022 à 15h46
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Source : JT 13h Semaine

Le portefeuille des Français accuse le coup, alors que de nombreux postes de dépenses se font plus lourds.
Alors, certaines enseignes de vêtements ont décidé de bloquer des prix.
Le 13H de TF1 s'est rendu dans l'un des magasins concernés.

Vous vous en êtes peut-être déjà rendu compte : dans le textile aussi, les prix ont augmenté, entre 5% à 10%. Alors, face à la hausse, certains consommateurs ont changé leurs habitudes d’achat. Une mère de famille nous confie ainsi n'acheter, désormais, "quasiment que de la seconde main, que ce soit les tennis de marque, les vêtements de marque. C'est trop cher en magasin. Avant, on arrivait à payer un pantalon entre 20 et 25 euros. Là, on arrive sur 39 / 49 euros". "Nous, on fabrique aussi, maintenant, on coud", indique une autre consommatrice.

Des prix bloqués sur des vêtements qui font partie des "basiques"

Pour éviter d’alourdir le budget habillement de leurs clients, certaines enseignes ont décidé d’opter pour le blocage des prix. C'est le cas de Primark, rapporte Le Parisien, ou encore du français Kiabi. Ce dernier vient de fixer les tarifs de 140 produits de base, comme des jeans à 10 euros, des tee-shirts à 3,50 euros ou encore sous-vêtements. "Ce sont vraiment les basiques. Quand les clients viennent, ils en prennent plusieurs, ce sont des produits accessibles, qui se vendent le mieux, en tout cas en ces périodes de changement de saison", précise Anne Flore, directrice d'un magasin Kiabi à Sainte-Eulalie (Gironde).

L’enseigne peut bloquer ses prix en jouant sur deux leviers : les marges réduites et les achats de stocks en grande quantité, qui permettent de faire baisser les factures face à la hausse des prix des matières premières et des coûts du transport.

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Pour son opération commerciale, l’établissement a choisi un éventail de vêtements pour homme, femme et enfant. "Les trucs un peu essentiels, oui c'est bien de les bloquer. Après, ce serait bien de tout bloquer mais il ne faut pas trop espérer", réagit une cliente. Une autre poursuit : "Il faut penser un peu à tout le monde. Bloquer des prix, forcément, pour nous c'est beaucoup mieux. Mais il ne faut pas non plus que ça pénalise certains métiers".

Cette démarche dans l'habillement est identique à celle qui concerne les produits alimentaires dans la grande distribution. Objectif : éviter de voir les consommateurs déserter les rayons.


La rédaction de TF1info | Reportage E. Braem, N. Forestier

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