Les travailleurs les plus modestes ont jusqu'à ce vendredi 31 mars à minuit pour demander le chèque de 100 euros d'indemnité carburant.Il n'y aura plus désormais de coup de pouce de l'Etat à la pompe.Est-ce justifié considérant le prix du litre ?
Ce vendredi matin à la pompe, vous étiez nombreux à être un peu désemparés. L'arrêt du chèque carburant marque la fin d'une longue période d'aide de l'État, qui aura dépensé quasiment huit milliards d'euros en un an. Ces derniers mois, les aides ont évolué, tout comme les prix.
Au 1er avril 2022, le sans plomb 95 était à 1,78 euro le litre avec une première ristourne de quinze centimes. Le 1er septembre 2022, les prix baissent grâce à une seconde ristourne de 30 centimes par litre, soit 1,54 euro le litre.
Depuis, les ristournes ont progressivement disparu, remplacées par un chèque. En six mois, les prix ont augmenté. Le litre de sans plomb 95 est à 1,84 euro. Alors, pourquoi ce chèque s'arrête-t-il à son tour ? Récemment, le marché mondial du pétrole a ralenti et les prix à la pompe commencent à suivre. "Les prix à la pompe sont désormais relativement stables, et on attend une petite baisse", rapporte Sophie Méritet, économiste.
Pour les retardataires éligibles, ne tardez pas, la demande en ligne se fait en quelques minutes sur le site www.impots.gouv.fr et il existe aussi un numéro de téléphone. Vous avez encore jusqu'à vendredi 31 mars à minuit.
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