Ce dimanche 17 septembre était la journée de la fleur française.Une filière encore balbutiante face aux mastodontes néerlandais, mais qui commence à se faire une place dans nos boutiques.Son atout de taille ? Elle n’est pas plus chère que les autres.
Dans sa boutique parisienne, Florence Levoir fait partie des fleuristes qui se battent pour ne vendre que de la fleur française. Des fleurs locales et de saison qui ne sont pas plus chères. Elle propose encore des roses, mais pour quelques semaines seulement. Dans son magasin, les fleurs ne sont pas calibrées. Elles sont tellement fraîches que les racines sont encore là. Les clients se sont tous convertis aux fleurs locales.
C’est une autre ambiance chez Pascal Mutel, fleuriste qui importe la quasi-totalité de ses fleurs. Certaines de ses roses viennent du Kenya, à près de 10.000 kilomètres. D’autres, aux couleurs tranchées, aux tailles imposantes, comme survitaminées, viennent notamment de Hollande, le paradis artificiel des fleurs. Des centaines de kilomètres de serres chauffées, des fleurs hors sol qui seront ensuite réfrigérées pour supporter les heures de voyage avant les vases. Ce qui est totalement à l’inverse de ce que font les producteurs français.
Plus de détails dans la vidéo en tête de cet article.
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