Pour certains consommateurs, trop d'informations figurent sur les produits vendus dans les supermarchés.L'an dernier, le Sénat avait pourtant recommandé de faire le ménage sur les étiquettes.Qu'en est-il aujourd'hui ? Le 13H de TF1 a cherché à en savoir plus.
Quand elle fait ses courses, Emmanuelle porte toujours un regard attentif sur les étiquettes. Mais submergée d'informations, elle n'arrive plus à faire totalement confiance aux producteurs. Aujourd'hui, il y a au moins deux fois plus d'indications sur les emballages qu'il y a dix ans.
Sur des poissons panés, par exemple, s'affichent à la fois la qualité, la traçabilité, le respect de l'environnement et l'impact nutritionnel. Assez pour perdre le consommateur. "C'est très compliqué, parce qu'il faut du temps pour regarder tout ça."
Le prix, premier critère d'achat
Pour les producteurs, il s'agit de répondre à une nouvelle demande des clients. Et pour cause, une partie d'entre eux continue de juger ces informations importantes, quitte à être trop détaillées. "Ça ne va pas leur suffire de dire qu'un produit est naturel, sans gluten ou sans nitrite", relève Ophélie Buchet, analyste agroalimentaire chez Mintel.
Selon une étude, un tiers des consommateurs (35%) estime toutefois que plus un produit affiche de mentions, moins il inspire confiance. Reste que pour la plupart, c'est bien le prix qui reste le premier critère de choix.
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