Les supérettes commencent à être connues dans les campagnes.En plein essor depuis 2019, leur chiffre d’affaires a grimpé de plus de 8%.Leur prix, plus élevé qu’en grande surface, n'effraie pas des consommateurs en quête de proximité.
Impossible de les râter. Dans le centre-ville d’Orléans, les supérettes sont de plus en plus nombreuses. En huit ans, leur nombre a même plus que doublé : 16 en 2014 contre 35 actuellement. Leurs principaux atouts : la proximité et le contact humain. Un peu plus cher tout de même : 5% de plus qu’en grande surface sur les grandes marques. Mais pas de quoi décourager les clients. Dans un magasin Carrefour City Orléans à Loiret, la fréquentation ne cesse d’augmenter. Le patron a même embauché trois personnes.
Et c’est le cas partout en France. En moyenne, plus 8,4% de chiffre d’affaires pour les supérettes depuis 2019. Une hausse qui profite aussi aux fournisseurs. Normandie Fruits, un grossiste, a augmenté ses ventes aux supérettes de 25% depuis le Covid. Après la pandémie, bon nombre de nos compatriotes ont décidé de s’installer dans des villes plus petites. Les supérettes sont alors devenues indispensables. Ouvertes de 7 heures à 22 heures, elles proposent toujours plus de services.
Ici, en plus des denrées classiques, on trouve un bureau de poste, une rôtisserie, et même un coin pizza. Et pour les villes dépourvues de commerce, une autre solution existe : la supérette autonome. Il n'y a pas d’employé, tout y est informatisé. Elle aussi est en plein essor. En un an, une marque a installé 30 magasins sur tout le territoire. Pratique pour dépanner, au risque de perdre le contact humain.
TF1 | Reportage A. Fourcade, L. Gorbibus, D. Bordier
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