Les parcs d'attractions viennent de rouvrir leurs portes pour la saison d'été.Et ils n'échappent pas à l'augmentation des prix.TF1 se penche sur les raisons de cette hausse des tarifs.
En cette période de vacances scolaires, vous vous demandez peut-être comment occuper vos enfants. Pourquoi ne pas les emmener dans l'un des 250 parcs d'attractions français ? Ils rouvrent leurs portes pour la saison d'été en ce moment même. Mais ils sont, eux aussi, touchés par la hausse des prix de l'énergie, des salaires et des matières premières. C’est que la forte inflation a eu une répercussion directe sur le prix des billets.
C'est le cas pour le Parc Astérix, qui a décidé d’augmenter ses tarifs. Lors de la nouvelle saison, les visiteurs déboursent plus d'argent depuis le 17 décembre dernier : le prix du "billet liberté" adulte, à utiliser jusqu'au 7 janvier 2024 hors périodes exceptionnelles, a grimpé ainsi de 4 €, passant de 55 à 59 €. Celui pour les enfants de 3 à 11 ans est passé de 47 à 51 €. Disneyland Paris, le principal concurrent, a lui aussi revu ses tarifs à la hausse l'an dernier, de 99 à 105 euros pour un billet non daté pour un seul parc.
Une facture d'électricité qui bondit
Le parc Astérix et Disneyland Paris ne sont pas les seuls à faire évoluer leurs tarifs en 2023. Dans le Pas-de-Calais, le prix du billet du parc d'attractions Dennlys parc, que TF1 visite dans le reportage en tête de cet article, vient d'augmenter de 1 euro, passant de 20 à 21 euros pour un adulte. Une mauvaise nouvelle pour les visiteurs croisés par notre équipe. "On économise un peu tous les mois pour pouvoir faire profiter les enfants pendant les vacances", confie une mère de famille.
Côté restauration aussi, les prix ont gonflé, 15% de plus en moyenne. Le menu ne coûte plus 11, mais 12 euros. "C'est énorme. Pour une famille nombreuse comme nous, au final, on ne peut pas, ce n'est pas possible", réagit une autre mère de famille. Cette hausse des tarifs, la directrice Émilie Merlot la justifie par des attractions qui coûtent plus cher à faire tourner. La facture d'électricité a bondi de 130% en un an. "L'attraction tourne en continu, de l'ouverture à la fermeture", dit-elle. "Qu'il y ait 500 clients ou 5000 clients, c'est la même chose. On ne peut pas utiliser une attraction fermée pour économiser du courant".
Même chose dans l'Oise. La Mer de Sable, le plus vieux parc à thème de France, lui aussi, a dû revoir ses tarifs à l'entrée : 1,50 euro de plus. Le patron explique qu'il n'a pas eu le choix. "Cette hausse nous permet de pouvoir augmenter les salaires que nous devons à nos 30 salariés, qui sont permanents, et à nos 180 saisonniers", explique à TF1 Antoine Lacarrière, le directeur du parc. Les amateurs, eux, se montrent assez compréhensifs : "Ils ont du matériel à entretenir, donc il n'y a pas de raison", dit une visiteuse. Ici, la direction a tout fait pour limiter la hausse des friandises et des souvenirs sur place. Avec comme objectif de fidéliser sa clientèle, malgré l'inflation.
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