Les buffets à volonté connaissent un succès grandissant en France.Y fait-on vraiment une bonne affaire et comment les restaurateurs se rémunèrent-ils ?Une équipe de TF1 a noué ses serviettes en Normandie et en région parisienne.
Beignets de crevette, nems, poulet frit... Dans ce buffet à volonté de Vernon, dans l'Eure, on ne sait plus où donner de la tête. Fruits de mer, desserts, au total, on compte une trentaine de plats. Une, deux, trois ou même quatre assiettes, c'est le même prix. "Je pense que pour une personne, ce serait un peu plus d'une trentaine d'euros, alors que là, on ne paye que 15 euros, ça vaut le coup", assure une cliente. Chaque plat vidé est tout de suite remplacé. Une formule idéale pour la pause déjeuner de Sabrina. "On n'a pas réservé, on arrive, on se sert, il y a l'entrée, le plat, le dessert à prix abordables", résume-t-elle.
"Ça a sauvé le restaurant"
Dans un autre restaurant plus chic, Boulom, à Paris, on peut manger de tout pour 45 euros. Des produits bon marché, des œufs mimosa par exemple, mais aussi d'autres qui sortent de l'ordinaire, comme des huîtres. Alors, comment le restaurant se retrouve-t-il ? Il mise d'abord sur le nombre de convives attirés par le concept, mais aussi sur l'absence de serveurs. "Il y a très peu de service en salle, puisque les personnes se lèvent et débarrassent leurs assiettes elles-mêmes", explique la responsable communication de l'établissement, Julie Giroire. Un restaurant classique aurait dû employer trois à quatre personnes de plus.
La formule marche aussi bien qu'elle inspire : les concepts se multiplient en France. Dans ce restaurant italien de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), "La petite étoile", vous pouvez commander autant de plats de pâtes et de pizzas que vous le voulez pour seulement 20,90 euros. Un succès. "Le premier jour où on a fait buffet à volonté, il y avait du monde, la salle était remplie, 100 à 200 personnes, s'enthousiasme le gérant, Ali Lachgar, en montrant une vidéo de l'événement sur son smartphone. Ça a sauvé le restaurant, ça a sauvé le travail, ça a sauvé beaucoup de choses". L'établissement est passé de dix à cent couverts par soir.
"Une pizza, ça me suffit", dit un client du jour. C'est grâce aux petits estomacs comme le sien que le restaurant fait son chiffre. Et attention de ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre : pour éviter le gaspillage, chaque plat commandé et seulement à moitié consommé est facturé 3 euros en plus.
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