Chaque année, 150.000 tonnes de vêtements sont collectées dans des conteneurs à textile que l’on retrouve un peu partout dans les villes.Que deviennent ensuite ces habits ?
Pour sa famille, Mylène recherche des vêtements, mais surtout de bonnes affaires. Dans le magasin Ding Fring, les prix sont divisés par trois ou par quatre. L’enseigne vient d’ouvrir il y a un mois son dernier magasin dans les Hauts-de-France, le plus grand de la région. Il n’y a que des vêtements de seconde main. À la caisse, Mylène dépense finalement trois fois moins qu’en magasin traditionnel.
Avant d’arriver dans cette boutique, les vêtements sont d’abord déposés par les particuliers dans des conteneurs installés partout en Frane. Ils sont ensuite acheminés vers des centres de tri. Dans un centre à Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais), 65 tonnes de vêtements passent entre les mains des opérateurs tous les jours. Ils doivent repérer les défauts en quelques secondes. Les plus abîmés sont recyclés ou exportés à l’étranger. Seuls 5 à 6% des articles arrivent en magasin. Vu le succès grandissant de la seconde main, le responsable de l’entreprise compte sur l’augmentation des dons et sur la pédagogie, en communiquant dans les lycées, les collèges et les communautés de communes.
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