La grève contre la réforme des retraites réveille aussi les craintes de pénurie de gaz.Les stocks français, pleins au début de l'hiver, sont descendus à 30 % de leur capacité.Qu'est-ce qui explique cette baisse des réserves, et quels en sont les risques ?
La fin de l'hiver, c'est le moment de faire un point sur les stocks de gaz. Cette année, mauvaise surprise, alors qu'on s'attendait à un taux de remplissage de 50 %, il n'est que de 30 %. Cela n'est pas dû à une consommation excessive, mais aux mouvements sociaux qui bloquent l'approvisionnement. Depuis la guerre en Ukraine, les ports méthaniers sont notre principale source de gaz. Or, sur les quatre présents en métropole, trois sont en grève : les deux de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et celui de Montoir (Loire-Atlantique), et ce au moins jusqu'à mardi prochain.
La campagne de remplissage risque de prendre du retard
La campagne de remplissage des stocks, qui commence habituellement en mai, risque de prendre du retard. Car même si les ports méthaniers reprennent leur activité d'ici là, il faut pouvoir accueillir le gaz acheminé. Or, les sites de stockage sont, eux aussi, en grève depuis deux semaines. L'entretien des infrastructures indispensables aux stockages du gaz est à l'arrêt.
Doit-on craindre une pénurie pour l'hiver prochain ? C'est peu probable selon les spécialistes. Mais ce retard peut avoir des conséquences sur les factures de l'hiver prochain : plus le remplissage est tardif, plus le gaz est payé au prix fort. Le gaz stocké représente environ 30% de la consommation française.
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