La grève a été reconduite dans les raffineries et les dépôts de carburant.Dans le Sud-Est, il faut parfois attendre plusieurs heures pour faire le plein.Et même les files prioritaires, réservées aux véhicules d'urgence, ne sont pas respectées.
Des files d'attente sur plusieurs centaines de mètres et une circulation en pagaille, la crise du carburant s'accentue dans le Sud-Est. À Marseille, plusieurs stations sont censées être réservées aux secours, soignants ou fonctions prioritaires. Mais à en croire les infirmiers ou ambulanciers bloqués dans la file, ce n'est pas encore tout à fait au point. "La situation est très compliquée, on est tous bloqués", indique une automobiliste.
Pour maintenir des stocks sur la longueur, plusieurs départements ont pris des mesures de restrictions. Le remplissage de jerricane, par exemple, est interdit dans cinq départements. Dans le Vaucluse, un pompiste doit faire la police toute la journée. Le carburant est également rationné. Les pompes sont plafonnées. La préfecture limite le volume à 30 litres par voiture.
Dans certaines zones rurales, les gros rouleurs sont nombreux. Sollicité par notre équipe dans le reportage en tête d'article, un artisan l'assume. Il va passer plusieurs fois pour faire le plein. Dans la région, aucun retour à la normale n'est attendu dans les prochains jours. Toutes les raffineries sont encore à l'arrêt. Mardi, les réquisitions au dépôt de Fos-sur-Mer ont tourné à l'affrontement entre manifestants et forces de l'ordre. Les rares camions qui ont pu accéder au site ne suffiront pas à alimenter toute la région.
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