Des entreprises ont fait le pari risqué de rapatrier en France leurs usines.C'est le cas d'un fabricant de machine à café, auparavant implanté en Chine.Il y a trois ans, il est revenu en Vendée et depuis ne cesse de s'agrandir.
Devant sa ligne de production, Jean-Pierre Blanc, directeur général des Cafés Malongo, boit du petit-lait. Lui, qui fabriquait ses machines à café en Chine depuis des années, a fait le pari fou, il y a un an, de relocaliser toute sa production dans l’Hexagone. Recréer de l’emploi en France, une main d’œuvre plus chère qu’en Chine, mais qui lui assure une production plus régulière et de qualité.
Au total, 350 machines sortent quotidiennement des ateliers, minutieusement testées, garanties plusieurs années et vendues au même prix que la concurrence : 119 euros l’unité. Alors comment fait-il pour ne pas perdre d’argent ? Pour chercher la rentabilité, il a fallu déshabiller la machine, repenser sa structure, simplifier sa fabrication. Voilà le secret pour réduire les coûts, une seule pièce de base, là où il fallait avant plusieurs morceaux et donc un temps d’assemblage plus long.
Thierry Penard, dirigeant de MTO Plastics à Aizenay en Vendée, a travaillé quatre ans avec Malongo. Pour arriver à ce résultat, il a créé un nouveau moule pour fabriquer la structure en plastique recyclé. Environ 8000 unités sortent tous les mois de l'un des robots montrés dans le reportage en tête d'article.
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