Le cashback est un moyen simple et efficace de gagner de l’argent lorsque vous en dépensez.Mais attention, car vous pouvez aussi faire de mauvaises affaires.On vous dit tout ce qu'il faut savoir.
Et si vos achats vous rapportaient de l'argent ? À chaque dépense, vous récoltez quelques euros. Ce n'est pas une arnaque, ce système s'appelle le cashback. Agnès est une adepte depuis plusieurs années. "Je suis une chercheuse de bons plans", lance, amusée, la sexagénaire, dans la vidéo du 20H de TF1 ci-dessus. Elle passe par un site spécialisé qui lui rembourse un pourcentage de sa commande lorsqu'elle effectue des achats sur Internet.
"2,48 euros, 3,30 euros pour des achats dans un magasin de bricolage", énumère cette adepte du cashback, en faisant défiler sur l’écran ses derniers gains. Des petits montants qui, mis bout à bout, finissent par constituer une jolie somme, versée directement sur son compte bancaire. "Je pense avoir 100 euros dans l’année. Après, si j’achète un voyage, ça peut monter à 300 euros ou même plus dans l’année", assure-t-elle.
Voyage, vêtements, électroménager, des milliers d'enseignes proposent des offres sur ces plateformes, allant jusqu'à plus de 15% de remboursement. Pour comprendre l'intérêt de ces marques, rendez-vous chez Igraal France, le leader du cashback en France. Avec ses 200 salariés, son objectif est de décrocher les meilleurs partenariats, avec un argument massue. "L’intérêt, c’est qu’on leur donne accès à dix millions de potentiels acheteurs", explique Léo Baumgarten, un responsable commercial.
Dix millions de membres sont inscrits gratuitement sur la plateforme. Les sommes qu'ils reçoivent à chaque achat sont en fait une partie de la commission touchée par la plateforme. "Quand vous apportez un nouveau client à une entreprise, elle vous rémunère avec une commission d’apporteur d’affaires. Le marchant nous transfère la commission et on partage ensuite la grosse majorité avec l’utilisateur", explique Denis Houdet, directeur général d’Igraal France.
Face aux succès de ces sites spécialisés, les banques traditionnelles se mettent aussi au cashback. Dernière en date, La Banque postale, qui propose désormais des offres qui s’appliquent directement en magasins. "La volonté, c’était de cibler les achats du quotidien de nos clients", souligne Meggie Dauvilliers, responsable "Cashback" à La Banque postale. Les clients ont deux options pour se faire rembourser. Soit, ils paient avec leur carte bleue, soit, ils souscrivent un bon d’achat via l’application.
Mais attention, car les anarques pullulent. Derrière la promesse de remboursements conséquents se cachent parfois de coûteux abonnements. Lors d’un achat, vous avez sûrement déjà vu une fenêtre s’ouvrir avec une publicité vous proposant un remboursement. Attirer votre attention et vous rediriger vers un site de cashback payant. "C’est écrit en tout petit qu’on s’inscrit à un programme de fidélité à 18 euros par mois", pointe Julie Vanhille, de l’Association de défense des consommateurs (Adeic).
La pratique est légale, mais trompeuse ! "C’est bien mieux de prendre les sites de cashback gratuits. Avec le cashbak payant, il faut être vraiment très dépensier pour espérer rentrer dans ses frais", souligne la secrétaire générale de l'association de défense des consommateurs. Selon elle, il faudrait débourser jusqu’à 7000 euros par an sur les sites partenaires avant d'espérer pouvoir réaliser des gains.
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