De nouvelles étiquettes de couleur apparaissent sur les marchés.Elles permettent de repérer en un coup d'œil les produits locaux et ceux qui sont directement vendus par les agriculteurs.
Avant même le prix, une information est recherchée par les clients sur les étals : "Savoir d'où ça vient", résume un client du marché de Castanet-Tolosan (Haute-Garonne). Pour s'en assurer, il suffit désormais de se fier à la couleur des étiquettes : verte pour un produit directement vendu par le producteur à moins de 150 kilomètres, orange si un intermédiaire se glisse dans la chaîne de vente, ou violet si le produit en circuit court vient de plus de 150 kilomètres du marché.
Ce gage de fiabilité nécessite tout de même un peu de pédagogie auprès des clients. Sur les exposants habituels de ce marché, 60% ont déjà adhéré au système "Ici, c'est local !", mis en place par la mairie de Castanet, comme Sarah. Difficile en cette première semaine de noter un réel impact des étiquettes sur les ventes. Mais ce mercredi, en tout cas, elle a bien écoulé son stock.
C'est un moyen d'encourager les agriculteurs et artisans à se réinstaller au plus près des agglomérations. L'exploitation de Sarah se trouve par exemple à cinq minutes à peine du marché. Déjà répandue en Occitanie, la marque créée par un institut de recherche de l'État devrait prochainement s'étendre à d'autres régions du pays.
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