Vide-greniers : les conseils pour faire des bonnes affaires

Fouiller les cartons, chercher la bonne affaire... Le vide-grenier est le bon plan pour faire des économies. "Un sous-pull, un tee-shirt, qui m’a coûté 1 euro", montre une jeune femme, dans le reportage du 20H de TF1 en tête de cet article. Tout ce qui est vendu sur un vide-grenier est de la seconde main. Il faut donc bien s’informer avant d’acheter. Ce qu’a oublié de faire Yvette. "Je ne sais pas si ce casque est en bon état. On verra bien si ça va ou pas. Vous savez, pour 1 euro…", affirme-t-elle. Et pourtant, ce casque est peut-être endommagé. Les chocs subis ne sont parfois pas visibles à l’œil nu. 

Ustensiles de cuisine, sièges auto… Plusieurs produits d’occasion peuvent être dangereux pour la santé. Un biberon par exemple. S’il a été fabriqué avant 2015, il peut contenir une substance reconnue aujourd’hui comme toxique pour les bébés. Réponse de la vendeuse : "On peut changer maintenant la tétine, c’est discutable, mais autrement, c’est du biberon de qualité qui se démonte, on peut retrouver les pièces, donc pour moi, c’est encore fonctionnel", assure-t-elle. 

Autre objet à risque : les télévisions. Leur durée de vie est incertaine, mais Estelle a un argument choc. "Vu que je suis là toute la journée, si vraiment il y a un problème, ils reviennent avec la télé et je les rembourse", déclare-t-elle. La bonne foi du vendeur donc, mais cela suffit-il à convaincre les clients ? "Je n’achète pas de télé en vide-greniers. On ne peut pas les contrôler, donc on ne sait pas si on tombe sur des gens honnêtes ou pas", estime un homme. 

Alors pour être sûr, mieux vaut vérifier tout de suite. Des dames font tester avec l’organisation du vide-grenier deux ventilateurs. "Il n’a pas l’air de marcher. Il n’y a pas de ventilation qui se met en route", prévient une organisatrice. Retour chez le vendeur pour se faire rembourser. Sur les objets plus chers, mieux vaut ne pas prendre de risques. "Pour l’électronique, je pense qu’il vaut mieux aller en magasin", estime une femme. Si vous souhaitez continuer à chiner, un dernier conseil : vérifiez la date de fabrication des produits et interrogez les vendeurs sur l’utilisation qu’ils en ont eue.