Par rapport au pouvoir d'achat, et si nous pensions davantage au troc. Depuis quelque temps, dans certaines boutiques on n'achète rien car on donne un objet et on en prend un autre.
Là, pas besoin de sortir son porte-monnaie. Dans cette boutique, venez plutôt avec un sac bien rempli. En échange de vêtements retrouvés dans le fond de son placard, Lucie repart avec des objets dont elle avait besoin. Là, on n'achète pas, mais on troque. Aucun prix sur les étiquettes, un simple système de couleur.
Le modèle est unique dans le pays et il attire les curieux autant qu'il les intrigue. Troquer n'est pas non plus gratuit. Pour s'abonner un mois à la boutique et échanger des articles, il faut débourser 20 euros. C'est une certaine somme, mais qui donne accès à des produits bien plus élevés en neuf.
Trois mois après son ouverture, la Trocquerie nantaise compte déjà 210 abonnés et sa créatrice espère donner des idées. "Si on pouvait habituer chaque personne à échanger, à troquer, on pourrait s'autosuffire à l'échelle d'un quartier ou d'une ville", explique Agathe Violain, créatrice de la Trocquerie. C'est un principe ancestral qui a tout pour faire des heureux à l'avenir.
TF1 | Reportage K. Gaignoux, N. Hesse, S. Guerche
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