Les excuses et... le coup de gueule d'Eddie Jones, au bord de l'élimination avec l'Australie

Publié le 25 septembre 2023 à 11h36, mis à jour le 26 septembre 2023 à 10h50

Source : TF1 Info

Humiliée par le pays de Galles (40-6), dimanche 24 septembre, dans ce qui était annoncé comme l'un des chocs de la phase de poules, l'Australie est au bord du gouffre.
Alors que les "Wallabies" vont subir une élimination historique au premier tour du Mondial, sauf miracle, leur sélectionneur Eddie Jones a présenté ses excuses aux supporters.
Il a aussi répondu à la rumeur d'un départ prématuré, assurant qu'il était "engagé à 100%" avec les Australiens.

Jamais l'Australie n'a été éliminée si tôt. Balayés par le pays de Galles (40-6), dimanche 24 septembre, les Wallabies, déjà en dessous de tout contre les Fidji (15-22), une semaine plus tôt, sont en route pour une élimination historique. Sauf miracle, les partenaires de Will Skelton ne verront pas les quarts de finale du Mondial, une première dans leur histoire. Troisièmes de leur poule, avec six points, les doubles champions du monde 1991 et 1999 marchent sur un fil qui ne demande qu'à céder.

Avant ce qui ressemble à un chant du cygne face au Portugal, dimanche 1er octobre, les Australiens, bien qu'à égalité de points, sont devancés au jeu des confrontations par les Flying Fijians, qui croiseront les Géorgiens, samedi 30 septembre, puis les Portugais le week-end suivant. Mathématiquement, rien n'est encore fait, mais leur éviction semble inéluctable, après la septième défaite en huit rencontres depuis qu'Eddie Jones a repris cette équipe qui n'est plus que l'ombre d'elle-même

J'accepte mal ceux qui doutent de mon engagement envers l'Australie
Eddie Jones, sélectionneur des "Wallabies"

"Je voudrais m'excuser auprès de tous les supporters australiens. Nos performances n'étaient pas au niveau requis, j'en assume la pleine responsabilité", a réagi celui qui était encore sur le banc de l'Angleterre fin 2022. "Je pense que j'ai la capacité de changer les choses. J'espérais le faire dès maintenant, mais ce n'est pas le cas. Je suis déçu."

Avant le bide de ces Wallabies, plusieurs médias australiens, dont le Sydney Morning Herald, s'étaient fait l'écho, samedi 23 septembre, d'un possible départ d'Eddie Jones, qu'il négocierait en sous-marin. Il aurait passé un entretien, le 25 août dernier, pour prendre les rênes du Japon après la Coupe du monde. Un poste qu'il a déjà occupé chez les Brave Blossoms entre 2012 et 2015. Interrogé sur cette supposée audition, l'ancien talonneur avait qualifié ces conjectures de "potins".

"Écoutez, je suis revenu en Australie pour essayer d'aider", a-t-il martelé de nouveau, en conférence de presse, affirmant être investi "à 100%" avec la sélection australienne, où il a été nommé pour cinq ans en janvier dernier et qu'il a déjà dirigée de 2001 à 2005. "Pour le moment, on ne peut pas dire que j'aide beaucoup. Mais je suis fier d'être Australien et je déteste voir le rugby australien se porter aussi mal qu'en ce moment, qui plus est alors que je suis aux manettes. Mais, et ce n'est pas une excuse, il n'y a pas que les Wallabies qui doivent s'améliorer, c'est tout le système du rugby australien qui doit le faire aujourd'hui." 

Relancé au sujet du prétendu entretien qu'il aurait eu avec la Fédération japonaise de rugby, Eddie Jones a balayé la rumeur d'un revers de la main. "Je ne vois pas de quoi vous parlez...", a-t-il lâché. Et d'ajouter pour conclure : "Je suis engagé à entraîner l'Australie. Et j'accepte assez mal les commentaires de ceux qui doutent de mon engagement envers l'Australie."


Yohan ROBLIN

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