Le XV de France échoue en quarts de finale de la Coupe du monde

"French fer", "All Bleus", "Grands Bleus"... la presse dithyrambique après la victoire du XV de France contre les All Blacks

Publié le 9 septembre 2023 à 8h16, mis à jour le 9 septembre 2023 à 14h08

Source : JT 13h WE

Dans un Stade de France en ébullition, les Bleus ont parfaitement lancé "leur" Coupe du monde en s'imposant nettement contre les All-Blacks (27-13), vendredi soir.
Une victoire historique qui permet aux coéquipiers d'Antoine Dupont de prendre une sérieuse option sur la première place de la poule A et d'entrouvrir, déjà, la porte des quarts de finale.
La presse française n'a pas manqué de saluer ce succès de prestige.

Un rêve bleu. Au terme d'une soirée suspendue dans le temps, le XV de France a remporté son premier match de la Coupe du monde contre les terribles All Blacks (27-13), vendredi 8 septembre, au Stade de France. Après une première mi-temps difficile, où ils ont parfois semblé inhibés par la pression d'un tel événement à domicile, les tricolores ont accéléré au retour des vestiaires. Comme souvent depuis le début de l'ère Galthié, la défense et l'intensité physique des joueurs du coq ont fini par écœurer ceux à la fougère. Avec, en plus, quelques actions de grandes classes et deux jolis essais, signés Damian Penaud (55e) et Melvyn Jaminet (78e). 

Pour mesurer la portée historique de cet exploit, une statistique est particulièrement parlante : les Néo-Zélandais n'avaient jamais perdu en 31 rencontres de phase de poules d'un Mondial. C'est désormais chose faite, symbole d'une époque d'ultra-domination désormais révolue. La presse française, extatique, ne s'y est pas trompée.

Résilience et béatitude

Titrant sur le "French fer", L'Équipe met en avant la résilience des hommes en bleu, leur capacité à ne jamais douter ni craquer malgré un début de match compliqué. Le clin d'œil évident au célèbre "french flair" - ce savoir-faire si caractéristique consistant à briller dans le chaos - est aussi une manière de saluer la classe des locaux sur la poignée d'actions individuelles et collectives qui ont fait basculer la rencontre.

"Quel kif" s'autorise Le Parisien, en écho à un public du Stade de France - et à plusieurs millions de téléspectateurs - en communion avec leur équipe. "Les Bleus lancent la fête", abonde Nice Matin, une façon de signifier que le meilleur est (normalement) encore à venir. Même son de cloche du côté de L'Union qui titre sur "la fête de l'ouverture", félicitant au passage subtilement la performance encourageante de Matthieu Jalibert, propulsé titulaire au poste de N.10 après la blessure de Romain Ntamack, et décisif par sa course et sa passe sur le premier essai des siens.

En parallèle, plusieurs journaux ont opté pour des jeux de mots, de la "fièvre bleue" de Sud Ouest aux "grands bleus" de La Provence en passant par les "Bleus rois" de Midi Libre. "C'étaient les All Bleus", fanfaronne, de son côté, la Charente Libre. Ironie de l'histoire, les Bleus évoluaient... en blanc, ce vendredi. Enfin, La Dépêche se contente d'un sobre "mission accomplie", avec un premier bilan comptable (4 points pour les Français, 0 pour les Néo-Zélandais) parfait. Reste désormais à bien négocier le reste du premier tour avant de se tourner vers les quarts de finale. 


Maxence GEVIN

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