Il est en passe de devenir le recordman de sélections avec la Nouvelle-Zélande.Sam Whitelock, l'éternel deuxième ligne des All Blacks, devrait honorer ce vendredi soir face à l'Italie (21h sur TF1, MYTF1 et TF1info) sa 149ᵉ cape.Avec deux titres mondiaux à son compteur, il vise une passe de trois jamais réalisée dans l'histoire du rugby.
Non, Sam Whitelock ne faisait pas partie de l'équipe de Nouvelle-Zélande championne du monde en 1987. Mais à en croire la légende Dan Carter, "c'est tout comme", tant le deuxième ligne est un pilier des All Blacks depuis longtemps. Ce vendredi 29 septembre au soir, face à l'Italie (21h en direct sur TF1, MYTF1 et en live commenté sur TF1info), le joueur de 34 ans devrait devenir le Néo-Zélandais le plus capé de tous les temps, avec 149 sélections.
Sur le banc au coup d'envoi, le deuxième ligne de Pau a déjà égalé le nombre de sélections de la légende Richie McCaw (2001-2015), face à la Namibie (71-3), mi-septembre. Ce vendredi soir, toutes les conditions sont réunies pour qu'il le dépasse et entre un peu plus dans l'histoire du ballon ovale. "À chaque match, Sam réalise quelque chose de nouveau, en ce moment", se réjouit son sélectionneur, Ian Foster. "Il a égalé un record (de sélections) la semaine dernière, il va le battre cette semaine, sa 150ᵉ sélection arrive, puis il va devenir le All Black le plus capé en Coupe du monde... Chaque jour témoigne des succès qu'il accomplit. Nous voulons honorer cet exploit, parce qu'il le mérite, et nous le ferons après ce match."
Seul le record de sélections tous pays confondus lui résistera
Car les records, Sam Whitelock court après. En jouant son 22ᵉ match lors d'un Mondial ce vendredi à Lyon, il va également devenir, à égalité avec Richie McCaw et le pilier anglais Jason Leonard, le joueur ayant disputé le plus de rencontres en Coupe du monde. Un record qu'il détiendra seul, s'il participe au dernier match de groupe des All Blacks face à l'Uruguay, le 5 octobre (21h sur TF1, MYTF1 et TF1info), toujours à Lyon.
Les trophées aussi, Sam Whitelock en est friand. À 34 ans, il pourrait tranquillement terminer sa carrière, loin de l'intensité et du stress d'une Coupe du monde. La raison ? Le joueur de 2,02 mètres et 120 kilos a déjà soulevé le trophée Webb Ellis à deux reprises, en 2011 et 2015. À chaque fois, il a disputé la finale dans la peau d'un titulaire. Mais il a choisi de tenter la passe de trois et deviendra, si les All Blacks remportent la compétition, le premier joueur de l'Histoire à comptabiliser trois sacres (en quatre participations).
Des statistiques sans équivalent, qui étonnent même Dan Carter, autre légende du rugby néo-zélandais. "Sam va battre un record que je ne pensais jamais voir dépassé", assure-t-il auprès de l'AFP. "C'est mérité. Je l'ai vu arriver chez les All Blacks, grandir, devenir un véritable leader, extrêmement influent auprès de ses partenaires. Ce record montre à quel point il s'est dévoué au maillot noir, donnant toujours la priorité à l'équipe."
En entrant un peu plus dans les livres d'histoire du rugby, ce vendredi, Sam Whitelock ne remplira toutefois pas toutes les pages. Car le record du plus grand nombre de sélections, tous pays confondus, restera trop élevé pour lui. Il appartient au tout jeune retraité gallois Alun Wyn Jones, avec 170 sélections (158 avec le pays de Galles, 12 avec les Lions britanniques et irlandais).
Il manquera donc encore 21 capes à Whitelock... nombre qu'il n'atteindra jamais, puisqu'il arrêtera sa carrière internationale à l'issue de cette Coupe du monde. Une dernière aventure qu'il espère couronner de succès, mais qui pourrait aussi tourner court : si l'Italie remporte son match face à la Nouvelle-Zélande, les All Blacks seront éliminés dès la phase de poules pour la première fois de leur histoire. Pas sûr que Whitelock rêve d'un tel scénario dans la description de son livre des records...