Alors que la moitié des matchs ont déjà été joués (24 sur les 48 qui s'étaleront jusqu'au 28 octobre), la Coupe du monde a rencontré son public.Plus d'un million de spectateurs ont assisté à, au moins, une des rencontres disputées dans l'un des neuf stades hôtes de la compétition.
"Nous sommes à la mi-temps de l'événement." Et l'engouement est au rendez-vous. Alors que 50% des rencontres ont été jouées (24 sur 48), à l'entame de la quatrième semaine de compétition, le Mondial 2023 est déjà un succès populaire. "C'est une Coupe du monde de rugby déjà exceptionnelle, surtout quand on se base sur les éditions 2015 en Angleterre et 2019 au Japon. On a déjà dépassé le million de spectateurs dans les stades qui sont pleins et pas uniquement pour les grosses affiches", s'est réjoui, mercredi 27 septembre, le patron de France 2023, Jacques Rivoal, lors du point presse hebdomadaire des organisateurs.
"Il y avait par exemple 33.000 spectateurs pour Géorgie-Portugal à Toulouse. Stade plein. Pour Italie-Uruguay, à Nice, un mercredi à 17h45, sous la pluie, il était 25.000", a-t-il détaillé, évoquant le succès des fan zones "avec plus de 770.000 fans accueillis".
99,9% des supporters ont pu rentrer avant le coup d'envoi
Michel Pousseau, directeur général du tournoi
Ces flux records ont entraîné des complications aux abords des stades, empêchant certains supporters d'entrer à temps pour le coup d'envoi. Des retards aux guichets ont été constatés, le 9 septembre, à Bordeaux, en marge d'Irlande-Roumanie (82-8), et à Marseille, en amont d'Angleterre-Argentine (27-10). Des couacs marginaux selon les organisateurs.
"La priorité est l'expérience des fans et leur sécurité. En dehors du premier match à Marseille, nos supporters ont toujours pu être au stade au moment du coup d'envoi. Je ne pense pas qu'il y ait un vrai problème", a répliqué le directeur général de la Coupe du monde, Michel Pousseau. "99,9% des spectateurs ont pu rentrer avant le coup d'envoi dans leurs matchs."