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Interview

"On a le potentiel pour la gagner" : à 100 jours de la Coupe du monde, Gaël Fickou se confie

Publié le 31 mai 2023 à 8h33, mis à jour le 12 juin 2023 à 9h58
JT Perso
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Source : TF1 Info

Il ne reste que 100 jours à attendre avant que les 20 meilleures équipes au monde débarquent en France pour le Mondial de rugby.
Le 8 septembre, en direct sur TF1 et MYTF1, le "XV du Coq" ouvrira la compétition par un choc trois étoiles contre les "All Blacks".
Auprès de TF1info, le vice-capitaine des Bleus, Gaël Fickou, se confie sur ce moment avec impatience par tous les supporters tricolores.

Le compte à rebours est enclenché. Dans 100 jours très exactement, le 8 septembre, sur les coups de 21h, les Bleus et les All Blacks donneront le coup d'envoi de la Coupe du monde de rugby, la première à avoir lieu dans l'Hexagone depuis 2007. Un feu d'artifice inaugural (à suivre en direct sur TF1, MYTF1 et en live commenté sur TF1info), qu'attend avec impatience Gaël Fickou (29 ans). Le vice-capitaine du XV de France, dopé par le Grand Chelem de 2022, ne cache plus sa hâte que ça commence. 

Il y a quelque chose de grand à faire

Gaël Fickou, trois-quarts centre du XV de France

Dans 100 jours très exactement, le 8 septembre, le XV de France donne le coup d'envoi du Mondial. C'est une échéance à la fois lointaine et proche. Vous devez y penser, comme nous toutes et tous. Comment gérez-vous l'attente ? 

Ce serait vous mentir de dire que je n'y pense pas. Bien sûr que j'y pense un peu tous les jours, je ne suis pas le seul. Tout le monde me parle de la Coupe du monde. Même mes voisins sont à fond. (rires) Je suis impatient, mais je n'en fais pas une obsession. Il reste encore du temps, il y a un travail à accomplir d'ici là. Il faut faire les choses, étape par étape. Il faut déjà bien finir en Top 14 avec le Racing 92, avant que l'on puisse tous se projeter à 200% sur ce Mondial à la maison. 

On a tous coché d'une croix rouge la date du 8 septembre. Vous allez entrer tout de suite dans le vif du sujet, avec le match d'ouverture contre les All Blacks que tout le monde attend. La suite devrait être plus clémente...

Il faut rester prudent. Il est clair qu'on a le potentiel de sortir de cette poule, mais ce ne sera pas aussi facile qu'on nous le prédit. On a quand même à faire à une poule relevée avec la Nouvelle-Zélande, l'une des meilleures équipes au monde qui a soulevé trois fois le trophée (1987, 2011 et 2015, ndlr) et l'Italie, une nation qui a confirmé sa montée en puissance durant le dernier Tournoi. Une Coupe du monde, c'est une compétition à part. Tout est remis à zéro. Il y a aussi le risque de passer à côté, même si je suis sûr que ce ne sera pas le cas. Ce qui est certain, c'est qu'on sera prêts et qu'on donnera tout jusqu'au bout. 

Fabien Galthié a su insuffler une âme à cette équipe.

Gaël Fickou

La France a joué trois finales de Coupe du monde, elle est passée tout près de Graal, mais elle a à chaque fois perdu. Sentez-vous l'équipe en mesure de relever l'immense défi afin d'entrer dans l'histoire ?

Je ne le sens pas. (Il rigole) Je déconne, mais c'est très dur de vous dire ce qu'il va se passer. Tout le monde est à la fois favori et outsider. En Coupe du monde, ce n'est pas forcément l'équipe qui est tout en haut pendant quatre ans qui gagne. La preuve avec l'Afrique du Sud, en 2019 au Japon. Personne ne pensait que les Boks allaient gagner. Pourtant, ils ont déjoué tous les pronostics et ils ont réalisé une super Coupe du monde. Aujourd'hui, je ne peux pas vous dire si on soulèvera le trophée ou non. Ce serait présomptueux de ma part. On n'est jamais sûr de rien, il n'y a que la vérité du terrain qui compte. 

Ce que je sais, c'est qu'il y a quelque chose de grand à faire. On a le potentiel pour la gagner. Fabien (Galthié) a su fédérer autour de lui, il a insufflé une âme à cette équipe. Au rugby, on l'oublie parfois, mais il y a la partie sportive et la partie humaine. Il ne faut pas négliger l'humain, c'est tout aussi important. Fabien et le staff l'ont très bien compris. Le groupe est très soudé, l'ambiance positive. On tire tous dans le même sens. Cette cohésion joue sur nos performances. Forcément, on espère tous, autant les supporters que nous, faire une très grande Coupe du monde. À nous de transformer l'essai.


Yohan ROBLIN

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