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Afrique du Sud-Roumanie : la drôle d'expérimentation des "Springboks" avant l'Irlande

Publié le 17 septembre 2023 à 9h00
JT Perso
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Source : TF1 Info

Après sa victoire autoritaire contre l'Écosse (18-3), l'Afrique du Sud affronte la Roumanie, dimanche 17 septembre (à 15h) à Bordeaux.
Pour négocier cette rencontre, de loin la plus abordable dans le groupe B, les "Springboks" ont procédé à plusieurs changements.
Certains interpellent.

Les champions du monde en titre continuent d'évoluer. "Ce serait arrogant de penser qu'on peut gagner en 2023 en faisant pareil qu'en 2019. Le rugby est aujourd'hui davantage porté sur l'attaque. Il nous a fallu nous adapter, faire évoluer notre jeu, notre groupe, la façon dont on fait les choses", avait annoncé le sélectionneur Jacques Nienaber avant le coup d'envoi de la compétition. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'encadrement a tenu ses promesses. 

En plus d'un jeu de trois-quarts de plus en plus développé et léché, comme l'a démontré cette merveille de diagonale au pied à l'aveugle de l'ouvreur Manie Libbok contre l'Écosse (18-3), les Springboks se permettent de tenter des choses encore jamais vu dans leur sport. Le meilleur exemple est le banc en "7-1", c'est-à-dire avec sept avants et un seul trois-quart, tenté contre les All Blacks en préparation. Une stratégie de destruction physique qui a porté ses fruits puisque Cheslin Kolbe et les siens se sont offerts un succès historique (35-7)

Quatre N.9 et un troisième ligne talonneur

Après la solide victoire contre le "XV du Chardon", où l'utilisation de phares colorés en tribune pour faire passer des consignes a étonné, l'encadrement sud-africain a largement fait tourner son effectif contre la Roumanie. Et cela donne lieu, encore une fois, à plusieurs curiosités. Quatre joueurs évoluant, en temps normal, au poste de demi de mêlée ont été retenus parmi les 23 joueurs qui composent la feuille de match. "Dès l'annonce de la liste, les gens se sont demandé pourquoi on avait pris quatre demis de mêlée. C'est une question de polyvalence. Sur le papier, on a quatre demis de mêlée, mais la plupart peuvent jouer ailleurs", explique Jacques Nienaber. 

Dans le détail, le technicien parle notamment des capacités de Grant Williams et Cobus Reinach à évoluer sur les ailes (le premier cité portera d'ailleurs le N.14 contre les "Chênes roumains") ou celle de Faf De Klerk, remplaçant dimanche, à couvrir les deux postes de la charnière. "Faf a fait toute sa formation à l'ouverture, poste qu'il a aussi occupé avec les Lions en Super Rugby, et à Sale en Premiership. Sans vouloir manquer de respect à la Roumanie, c'est une bonne occasion pour nous de le tester en dix lors d'un match à enjeu", glisse l'entraîneur. 

Nous ne prenons aucun risque, tout est calculé

Jacques Nienaber

Comme si ces expérimentations ne suffisaient pas, l'Afrique du Sud compte sur le vétéran Deon Fourie pour couvrir le poste de talonneur sur le banc. Or, l'ancien lyonnais de 36 ans évolue habituellement au poste de... troisième ligne. Une reconversion temporaire forcée après la blessure de Malcolm Marx, touché aux ligaments d'un genou "lors d'un accident bizarre" à l'entraînement. 

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Pour autant, aux yeux des coéquipiers de Damian Willemse, ces tests ne comportent qu'une part de risque limitée. "Nous ne prenons aucun risque, tout est calculé. Nous avons aimé ce que l'on a vu à l'entraînement et nous savons que les joueurs choisis ont les qualités pour battre la Roumanie", assure le sélectionneur de la "Nation arc-en-ciel". "La différence de points pourrait compter à la fin de la phase de poules. Mais ce qui compte avant tout, c'est la victoire et travailler certains points techniques et tactiques", conclut-il. Les Roumains, qui ont encaissé 80 points contre les Irlandais (82-8), auront certainement du mal à prouver le contraire. 


Maxence GEVIN

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