Après ses deux victoires initiales contre la Nouvelle-Zélande (27-13) et l'Uruguay (27-12), le XV de France affronte les "Welwitschias" namibiens, ce jeudi (21h), au Vélodrome de Marseille.Un surnom qui tire son origine d'une plante caractéristique, qui s'épanouit en milieu désertique.
Continuer le sans-faute, avant de passer aux choses sérieuses (et aux matchs à élimination directe). Les Namibiens, qui participent à leur septième Coupe du monde consécutive sans avoir remporté le moindre match, sont la prochaine formation à se dresser sur la route du XV de France. Après une victoire historique contre les All Blacks (27-13) et un succès plus contrasté contre l'Uruguay (27-12), les Bleus veulent profiter du duel contre la seule équipe africaine de la compétition pour faire le plein de confiance. D'ailleurs, les habituels titulaires tricolores devraient faire leur retour. Vous l'aurez compris, ces Welwitschias n'ont pas grand-chose d'effrayant pour les hommes de Fabien Galthié.
Une plante très rare...
La sélection nationale namibienne de rugby doit son nom à une plante du même nom. Pour être tout à fait précis, les scientifiques la prénomment Welwitschia mirabilis. Comme les joueurs d'Allister Coetzee, elle est particulièrement résistante et sait tirer le maximum d'une situation difficile - malgré un réservoir très limité, ce pays de 2,5 millions d'habitants parvient toujours, depuis 1999, à tirer son épingle du jeu pour être présent au grand rendez-vous de l'Ovalie, tous les quatre ans - puisqu'elle prospère dans le désert. Elle ne pousse d'ailleurs que dans ce milieu très aride, et plus précisément dans le désert du Namib (Afrique australe), dans une étroite bande côtière entre la Namibie et l'Angola.
Cette plante endémique (native d'une région déterminée et que l'on ne trouve pas ailleurs en site naturel) est facilement reconnaissable à son tronc très court et souterrain et à ses deux longues feuilles caractéristiques. Contrairement aux apparences, un pied de Welwitschia n'est en effet constitué que de deux feuilles, dilacérées en lanières plus étroites. Leur croissance peut les pousser à atteindre des très grandes tailles (deux à quatre mètres), ce qui conduit à l'aspect final semblant avoir plusieurs feuilles étroites et longues.
... aux propriétés fascinantes
Parmi les espèces les plus étranges au monde, cet arbuste peut vivre jusqu'à... 2000 ans. Il doit son nom au botaniste Friedrich Welwitsch, qui en a fait la découverte en 1859. Et le docteur n'a, à l'époque, pas caché son admiration. "C’est une plante que je n’hésite pas à considérer d’un point de vue botanique comme la plus merveilleuse qui ait été découverte au cours du siècle actuel", a-t-il déclaré dans des propos relayés par le site du Muséum national d'Histoire naturelle.
Il faut dire que le spécimen fait preuve d'une capacité d'adaptation remarquable, à l'instar de sa capacité à capter et recycler les gouttes de la rosée nocturne ou à atteindre la moindre humidité souterraine par le biais de ses profondes racines. Cela lui permet de pouvoir survivre cinq ans sans recevoir la moindre goutte de pluie, d'où son nom afrikaans - langue germanique issue du néerlandais utilisée dans le sud du continent africain que les Bataves avaient colonisé - "tweeblaarkanniedood", "les deux feuilles qui ne meurent jamais". Peu élégante donc, mais terriblement efficace et fascinante.
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